[Pandarthn] Lié par le passé

*assis dans son coin habituel peu éclairé, le sombre voleur à la toison d’or fume sa longue pipe. Les inspirations laisse apparaître, sous sa capuche, le temps d’une seconde son regard clair. Ses yeux sont fixes, songeurs. Il pose sa pipe sur sa table, relève la tête et retire sa capuche*

Mes amis, ça fait un bon moment que je suis parti vous maintenant. Vous devez vraiment vous dire que je suis un homme très discret puisque je n’ai pas encore parlé de moi ni de mon passé. Et bien si cela ne vous dérange pas trop d’entendre ma vie je vais vous la narré.

*prend une inspiration*

Je suis né dans un endroit délabré, dans les ruines d’une grande ville de l’Alliance. Celle des hautes terres d’Arathi. Les plus lettrés vous raconteront ce qu’ils ont lu dans les livres mais la réalité est autres. Celle-ci n’est pas raconté dans les livres, et peut de personnes en sont au courants.

*souppir*

Hélas même moi je ne connais le vrai du faux mais je vais vous dire ce que je sais et pourquoi cela à tant affecté ma vie et mes choix.

Ce que je sais, je le tiens de ma mère, qu’Elune protège son âme. Elle me raconta qu’il y a fort longtemps, cette ville était une égale d’Hurlevent, bien qu’alliée féodalement. Cependant son système hiérarchique en différé par la formation du conseil des honneurs. Assemblée élue par le champ d’honneur, ceux-ci rendaient justice et protégeaient leurs ville. Ce système de ville indépendante donnait une grande liberté de progression sociale, le courage d’un simple paysan pouvait être récompensé par son élection au conseil. Bien sûr les Rois d’Hurlevent voyaient en ce système un menace par rapport à leur ambition démesurée. C’est sans doute pour cela qu’ils n’apportèrent aucune aide le jour ou la légion ardente frappa. Ce fut un carnage et peu d’habitants survécurent. Cette tragédie marqua ma famille, nous plongeant dans le besoin, dans l’horreur des être chers perdus et dans l’infamie de ceux à qui il ne reste plus que les yeux et les souvenirs pour pleurer. Ma famille passa donc de l’opulance des gardiens de la citadelle à la mendicité dans les rues d’Hurlevent.

Face à ce désarroi ma famille du se compromettre dans de sales affaires avec les défias et les pirates des mers du Sud, afin de survivre. C’est aussi pour cela que je déteste ces soit disant confréries qui fonctionnent comme des mafias, et qui propagent autour d’elle mort, illusion et désolation.

Le jour de ma naissance, afin de me protéger ma mère se réfugia dans les ruines de notre cité. Les pirates apprirent quand même ma naissance et demandèrent leurs habituelles tribus. Mon père du se résoudre à leur exigence et se trouva enrôlé de force pour les plus basses besognes. Un jour ou il espérait enfin pouvoir se sortir de leurs griffes et nous rejoindre, il fit décapité et son corp servi d’appât aux requins. Ainsi, je ne l’ai jamais connu.

Plus tard se fut ma mère qui me quitta emporté par une sombre fièvre. Je n’avais que 13 ans et la rue fut mon dernier refuge.

C’est ainsi que je suis devenu voleur.