[Armenn] [RPP] Une lettre

Le sanctuaire est calme, endormi. Pas un son ne s'entend dans la grande salle, sauf quelques ronflements peut être en tendant bien l'oreille. Une silhouette un peu cadavérique tourne autour de la table principale, et y carresse le bois. Juste après elle replace un sac sur son dos et s'en va, refermant sans bruit la porte principale. Sur la table reste une lettre, sans cachet sans rien, ouverte et lisible à tous ceux qui passeront là:

A mes amis, ma famille,

Vous qui lisez cela vous devez vous demander de quoi il retourne, ce qu'il se passe. Il y a que j'ai des choses à faire, seule; des choses pour lesquelles nulle assistance de votre part ne peut m'être apportée. Et de plus je ne souhaite pas attirer les foudres de certains sur notre famille. Je vais donc de mon côté entreprendre certaines tâches. N'essayez pas de me retrouver de toute façon je serai disparue pour tout le monde de la surface des régions connues. Nous nous retrouverons une fois ma tâche finie, si la Lumière le souhaite.
En attendant poursuivez votre tâche, sauvez le Rêve.
Merci à tous pour ces moments de bonheur, et à dieu.

Armenn

Shiroten descend de sa chambre, mal réveillée à son habitude, passe par la cuisine pour prendre un fruit puis revient se poser dans la salle commune à une table. Sans toutefois remarquer la lettre sur celle-ci. Du moins pas les cinq premières minutes. Une fois les yeux correctement ouverts elle regarde l'objet, le retourne, ne voit pas de destinataire particulier et l'ouvre.

Son visage se décompose au fur et à mesure de la lecture, et elle finit par se prendre le front entre deux doigts en marmonnant.

Mais quelle crétine... Elle va se faire trucider en rentrant... La prochaine fois que je la vois, va falloir que je fasse quelque chose...

Sur ce la jeune fille remet la lettre dans l'enveloppe et sort du sanctuaire en soupirant.

Il fut tard le soir quand Ysneyd rentra au sanctuaire pour dormir. Il vit cette lettre, et l'ouvrit par curiosité. Ca lecture le laissa pantois. Il repose l'enveloppe et ressorti pour interroger ces contacts. Ce n'est pas encore cette nuit que je pourrais dormir pensa t'il.

Pas loin de midi, Elmiosse (-Farouche) remarque la lettre et la li tout en mangeant un reste du dernier festin qu'avait fait mijoter Ysneyd. Peu à peu elle commence à réaliser le fait et à l'accepter. Puis marmonne :

"La voila partit pour de bon...Si tel est son choix, on ne peut plus l'en empécher...Que la lumière la guide comme disent les autres."

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