[Hiherasthar] L'enfer, là où tout débutera.

Un monde au semblant d'illusion, divaguant tels les mirages de Tanaris, dans un décor en ruine et lugubre. Un ciel au ton Jaune-Vert surplombe la plaine sombre et lisse de l'Ile, se trouvant ici à mille lieue de toute autre terre. Une île semblable à aucune connue d'Azeroth, puisque celle-ci ne peut supporter qu'un édifice semblable aux oeuvres trolls, donnant l'impression que seul la pyramide surgit de l'eau. Du moins, d'un liquide certain, puisque des remous pourraient indiqués que la baignade y est toléré pour des suicidaires ou des naïfs. Les trois astres lunaires reflétèrent la luminosité du l'unique étoile, simulant sur cette planète un jour sans nuit. Et mon druide reste inerte face à la structure imposante qu'est ce temple, ressemblant étrangement, à celui d'Atal-Hakkar. D'apparat seulement puisque ces quatre pans, composés d'un milliers de marches, s'élève plus haut que le mont Hyjal en lui-même. Et des centaines de centaines d'âmes errantes, toutes plus difformes les unes que les autres, jonchaient sur ces marches aux proportions titanesques. Seul un coté restait encore stable, les trois autres furent ravagés par la colère d'élus ou de damnés postés sur cette même ile en cause d'épreuve ou de rédemption. Voilà ce qu'attend mon fils ici même, qui commence à immerger de sa léthargie.

Ainsi fut les pensées de celle qui était ombre sur Azeroth, et qui se trouve matérielle maintenant, dans cette faille intra-dimensionnelle, analogue à la traversée du portail d'Outreterre.

Notre druide émergea de son sommeil, au milieu de ce décor nouveau.

« Mais que fais-je dans ces lieux? , s'interloqua le chouettard
-Tu es ici pour accomplir ton devoir, mon fils. »

A ces mots le fils se retourna vers sa mère, stoïque balbutiant quelque mots hésitant.
S'en suivit pour ces retrouvailles, une embrassade rassemblant tous les souvenirs de l'amnésique, du moins presque.

« Allons, Fils, ne tardons plus, nous avons un devoir, le mien étant de t'accompagner dans ton épreuve. Le tien est de gravir cet édifice et de te confronter à ceux qui te croiseront le fer.
-Mais, je pourrai avoir une explication, de tout cela? Et d'abord où sommes nous?
-Nous sommes dans un endroit loin de chez nous, un monde anéanti, réduit en ombre parmi les Étoiles... Son nom fut Terre. Habitée par des humains, anéanti par des humains. Il n'en reste que des débris. Notamment ce temple ou règne un ancien Roi d'un autre monde. Tu te dois d'aller le détrôner pour notre honneur. Je te suivrais, ne t'inquiète pas, je te répondrais en temps et en heure...
A présent, cette édifice fut gravi par trois êtres sur le déclin. Le premier ne désirai que trouver plus fort que lui. Cela remonte à bien avant la venue des Titans sur Azeroth. Le second montant son coté fut perverti et chercha sa rédemption en tuant celui qui fut l'assassin de sa belle et tendre, ce premier roi. Après sa victoire, il décida de rester ici, pour garder en mémoire les plus beaux instant de sa triste vie. Le troisième est venu pour son propre plaisir de détruire est de servitude envers son seigneur. Cette autre personne n'est autre que ton ... »

Elle n'eut pas le temps de dire de qui il s'agissait que déjà le Chouettard avait pris forme, et ce dirigea vers le flanc assigné à la quatrième personne.

« Tu es si pressé que cela?
-...
-Avant d'atteindre le premier palier, sache que ce que tu risque de croiser sur la montée, se trouve être les pires démons, les valeurs impures, et les symboles les plus désastreux que tout l'univers possède!, je t'attendrai à chaque niveau, mon fils, ce n'est pas mon combat... »

Le druide n'entendait plus rien d'autre que sa rage et sa colère. Il ne désirait juste à présent voir son père. Être à sa portée et le tuer. Arrivé à la première marche une inscrïption apparu à ses pieds disant à peu prés ces mots-ci

« Étranger, tu vas franchir le seuil de L'enfer de ce monde, ou tes pas ne pourront être récupérer, chaque erreurs, remords, ou doutes seront fatal. Libre à toi de te retourner, mais au delà de cette marche tu ne pourra plus.
Toi qui entre ici abandonne toute espérance »


Sans même y jeter un oeil, le druide franchit le perron, et commença à canaliser son premier sort...


Le Vestibule


Le premier pas posé sur ce niveau n'a point attiré toutes les ombres errantes vers le menu fretin apparent. La canalisation de son Feu s'arrêta, et puisque aucune résistance ne se dévoilait, il décida de croiser leur chemin. Seulement, ce niveau se trouve être celui des Indifférents et des Lâches. A peine fut-il dos à l'un d'entre eux que ce dernier se rabattu sur l'être de chair. Le druide sachant qu'il ne se trouve d'aucun retour, ne ménagea pas ses adverses. Il tombèrent les uns après les autres, ce qui décocha un rictus assez sévère et fourbe sur le faciès du chouettard.

[ Pour raison secrète du CSA, je vous ai privée de certaines scènes assez choquantes].

La dernière victime fut à peine tombée que la mère lui dicta la raison de cet étage. Tel était la raison de l'errance de ces âmes, en attendant que leurs peines soient tombées. Il retenait ce que ça mère lui dictait, mais l'impression qui dégageait de sa démarche, plaisait à montrer le contraire...


l'Achéron


Durant cette longue montée jusqu'au prochain étage, le druide resta droit et sans expression, ce qui ne manqua pas de froisser sa mère...

« Sait-tu que tu va surement affronter le Gardien de l'Achéron? Sais-tu que toutes ces âmes se disputes pour avoir son droit de passage? Sais-tu que tu t'attelle à toute autre chose? Le monde d'Azeroth est un apprentissage face à cette masse d'hérétique... »

Le druide agacé, répondit d'un geste de la main, totalement onmibulé par la soif de vengeance.

« Tu ose me mépriser? Moi?! Celle qui t'as enfantée?... Soit, je te laisse me rejoindre au sommet. »

Sur ces mots, la mère s'évapora, comme l'avait-elle fait sur l'ile de l'Echo. Hi-Herast-Har, ne s'en ai aperçu les yeux rivés sur le gardien de la prochaine étape...

« Je ne veux pas perdre mon temps, laisse moi passer.
-Qui donc est-tu pour vouloir me défier, et ainsi, défier le maitre de ces lieux?
-Son fils, à vrai dire. Cela ne pose un problème?... Allez écarte toi de là, je perds mon temps.
-Son fils?!, le Vieillard se mit a rire à gorge déployée, Je ne pense pas qu'il puisse avoir un fils, quelque soit le monde d'où tu viens...
-Besoin de te le prouver, Vieil homme? Quel obligation va tu me conter pour me faire passer cette marche?
-Un rameau d'or! Reviens quand tu aura de quoi compléter mon butin.
-Peuh, crois tu que je vais obéir aux règles imposées par mon père?
-Dans ce cas tu n'ira pas plus loin, dit le gardien en rabatant sa masse sur le changeforme. »

Ce geste, autant fut il prémédité des deux, autant fut il esquivé par le grimpeur avec lenteur, comme pour nargué le gardien. Derrière cette feinte, se prépara pour le sénile une vague de mana assez particulière en ce monde. Druide il est, en druide il combat, il déchaina sa magie sur ce gardien, avec empressement. Un nuage d'éclat lunaire se dirigea sur l'adversaire, qui ne put rien faire pour esquiver l'assaut. Affalé, à terre, Charon, tel est le nom du gardien fut appelé par le maitre des lieux.

« Charon!, serait-tu dans l'incapacité de te battre? Incapable! Le premier inconnu qui passe, et te voilà désarmer! Assume ta sentence! »

Alors que le druide allait achever sa victime, le Roi eut le temps de prendre les devants, en foudroyant le Gardien.

« J'ai la nette impression de t'avoir déjà vu quelque part, jeune fou. Charon, n'était qu'une mise en bouche. Sera tu capable de parvenir jusqu'à moi? J'attend notre rencontre avec impatience... »

Hi-Herast-Har ramassa alors ses affaires perdu dans le semblant de bataille, et repris route vers le sommet.

Les Limbes, Cercle des Damnés


Les âmes de ce cercles s'empressent, formant ainsi plusieurs lignés, tous attendant quelques chose, au bout de ce palier. Le Chouettard, se grattant la plume à la vue de ces files, dépassait les différentes âmes, jusqu'à tomber sur le cas d'une jeune mère et de son nouveau né, dans les bras.

« Excusez mon ardeur, Jeune Dame, mais pouvez vous répondre au doute qui m'éprends?
- Mais faites, Monsieur le Hibou. Tant que je me fais pas prendre ma place, je suis tout à fait honorer de servir un Elf.
- Comment savez vous cela?
- A quel sujet?
- Mais le fait que je soit un Elf? Comment pouvez vous le savoir?
- Azeroth est aussi mon monde. Mais posez votre question, je vous prie.
- Qu'attendez vous tous, ici?
-Oh, Nous attendons que notre tour vienne, pour connaître notre peine. Minos, Nous envoie alors au niveau correspondant. Et ceux qui ne sont pas choisi, reste à errer dans ce bas-monde... D'ailleurs, on peut l'entendre s'émousser, surement à la vue de votre venue. Je vous souhaite bien du courage, mon brave ami. »

Il est vrai que l'on entendit un beuglement de rage, une injure de tous les diables, peut être dans la langue des Taurens. Si parenté existe. Derrière le minotaure, se trouve une large enseigne, marquant l'entrée des péchés. Et devant lui, Chaque coupable disparaissait à la tombée du verdict. Alors le druide s'avança devant le Juge, et lui lança alors le rameau d'or, que posséda son confrère décédé.
Minos hocha de la tête et lui fit signe de passer l'enseigne. Le druide comprit qu'à travers ce symbole pacifique, il lui cachait quelque chose. Une fois la bannière dépassé, le Gardien lui lança

« Sais tu pourquoi, je t'ai laissé passer? Une fois que tu as franchi ce portail, tu ne sera plus en sécurité. Je te reverrai surement tout à l'heure, pour te remettre le verdict de ta peine. »

Un soupir s'échappa en tant que réplique. C'est alors que le changeforme pénétra dans le premier cercle..


Luxurieux, Impudiques et Mort par Amour


Il entra à peine dans ce nouveau plateau que l'ambiance était donné. Luxure et stupre régnait en maitre ici bas. Nombre de jeunes femmes sautaient au coup de l'être de chair, pour le pervertir et l'abandonner au pulsions qui baignent dans ce lieu, Mais elles ne purent ébranler l'ambition du chouettard, jusqu'à ce qu'il sortent de ses gonds. Il brandit son bâton, en leur disant qu'elles devrait attention, et qu'elle ne soient pas étonner que « le coup parte tout seul » d'après ces propres mots, mais rien y fait, jusqu'à ce que l'un des Démons vienne interpeler le vivant. Un Chien de la taille du donjon de Hurlevent à trois têtes, qui aboyait à tour de rôle, en demandant ce qu'il venait faire dans son territoire. Restant sans réponse, le tricéphale canin montra les dents. Trois têtes pour trois arbres le combat sera égal en nombres, en un éclair Trois tréants d'Elune apparurent se ruant chacun sur la tête qui leur été attribuer. Ne laissant que peu de réflexion au Cerbère, le druide en profita pour s'acharner sur le sort de la cible médiane, en état de félin, pour une rare fois. Ce qui lui permit de passer ce combat, après avoir assener certain coup, en furtif. Tout ce qui comptait à présent était le temps qui faudrait pou gravir ce mont. Mais savait-il que Cerbère, la Chien aux trois gueules, renfermait un cercle aussi désastreux...


Gourmands


Le démon Cerbère gardait de son état le cercle des gourmands et des jouissances de la bouche. Et l'étage grouillait de nourriture, plus infecte les unes que les autres, étaler sur des buffets immenses. Ainsi les punis de ce palier, se devaient de se goinfrer sans cesse, ne laissant plus de place pour ce plaisir de manger. Comme les précédents luxurieux qui ne devaient que s'abstenir devant leur libido , tous ces hérétiques ce devaient de payer leur abus par un abus de leur péché. Le druide resta ainsi en chat, pour éviter ou du moins traverser cet amas d'immondices. De saut en saut, bond après bond, le chat continua son périple au milieu de senteurs et de saveur de plus en plus délicats, et raffiné. L'odeur des épices et des mets aurait fait ne serait-ce que ralentir Quiconque, juste pour s'approprier les senteurs venant enivrer les narines de celui. Cependant, notre druide ne freina pas sa marche juste qu'à l'obstacle suivant, une muraille de pièce, marquant le prochain étage.


Avares et prodigues


Plusieurs démon lapidaient d'un coté des âmes souhaitant ramasser ces pièces d'or, que l'on leur envoyait, espérant regagner un corps de chair pour pouvoir les saisir, et de l'autre, le reste souhaitant gaspiller à tout va leur bien les plus précieux. Un seul démon resta main libre de ces faits et gestes.

« - Oh toi, Démon, dit moi qui sont ces gens, le temps de passer mon chemin.
- Pluton ici est maitre, et à une énigme tu devras répondre pour pouvoir passer.
- Souhaite tu vraiment me faire perdre mon temps, dit le druide continuant de marcher.
- Si tu ne veux que ces pécheurs ne te saute dessus, il te le serais préférable...
- Il te serais préférable de faire en sorte à ce que je ne perde pas mon temps, Sbire. »

La marche différenciant ce niveau et le suivant fut un escalier de piécettes. Le druide courrut vers cette issue, le plus rapidement possible, qui au final, possédait trois longueurs d'avances à toutes ces âmes. Il eu le temps d'incanter une Colère, pour faire voler en éclat cet escalier d'or et de bronze, pour ainsi semer le trouble et le désordre dans les rangées de cette armées d'avares. Il y eu alors un autre obstacle....Pire encore qu'une armée... seulement notre druide n'en prenait pas encore conscience...


Le Styx, et Coléreux


Face à lui, un gouffre, qui séparait le temple en deux parties. Et dans ce vide, il n'était si vide que cela.... Un épais brouillard emplissait cet abysse, et le druide ressentit comme quelque qui se mouvait à l'intérieur... Le passeur revenait de l'autre berge sur son maigre esquif, se présenta, et demanda en quoi la venu d'un en-chair ai une raison. Le druide clama être le fils de son seigneur, ce que le passeur lui justifia. Le druide monta dans sa barque traversé avec Phlégyas, réclamant ardeur dans la nage. La traversée fut sans accroc, jusqu'à ce que les remous prennent part au navire. Des créatures sortirent par dizaines pour envahir l'embarcation et attiré dans les abimes du brouillard l'Elf. Ces coléreux, mêmes entre eux, ne se ménagèrent point, qu'il ne regardèrent même pas leur victime pour les attirés dans les profondeurs. Le passeur ne s'en préoccupa le moins du monde, ce qui gêna par contre Hi-Herast-Har. De rage, il évoqua sa carapace d'arbre et lança son sort commun, ce qui dissuada tout ennemi. Après une certaine durée, ils accostèrent enfin sur l'autre rive, non sans contentement. Phlègyas le prévint de ces futurs rencontre au delà du Styx, puisqu'il attaqua, maintenant le Haut-Enfer et sa ceinture de pierre.


La muraille de Dité


Arrivé sur la berge, notre héros se trouva au pied du mur de Dité. Nommé ainsi en l'honneur du premier Roi décimé par le premier grimpeur du temple. Une grande porte s 'éleva devant le druide, et trois chimères, des Furies.

« - Nous sommes Toutes les trois Gardiennes de la Porte. Présentez moi votre péché, et nous aviserons de votre sort, dit la plus belle des trois
- Mon péché est de ne pas avoir tuer mon père plus tôt. Écartez vous, avant que je vous vole dans les plumes, Oiseau de mauvais augure.
- Comment ose tu nous traiter de la sorte, Jeune freluquet, dit la seconde, aux ailes plus larges et plus écarlate. Tu ne connait pas encore, ce que notre Seigneur nous à offert pour punir les insolents de ton espèce.
- A votre guise, Moineaux, je saurais en répondre.
- Tu ne devrais sous estimer le pouvoir de notre seigneur en ce bas monde, il y est tout puissant, » dit la dernière, tandis que les deux autres encerclaient notre druide.

Le druide n'attendit pas le dernier moment pour faire appel aux forces de la Nature. Il enlaça la plus grande des trois dans des ronces sortant de nul part. La seconde fut assaillit par trois arbres vivant quant à la dernière, elle eut le temps d'atteindre le visage du druide par ces serres. Sachant qu'il ne lui restait que peu de temps pour tuer la première, ces attaques se furent pas retenues. Il déchaina la nature pour abattre en un éclair, ou deux, la première adversaire. La seconde, se débattant d'entre les tréants, fut tout aussi vite décédée. Quand à la troisième, la plus sage des trois, demanda grâce en échange de la porte. Le druide entra dans une rage folle qu'elle mourra sur le champ, sans aucun signe. Comme si le chouettard possédait le don de mort. Le ciel s'assombrit soudainement, et les portes s'ouvrirent aussitôt, sur le Haut Enfer, avec ses tombeaux enflammés.

Hérétiques


Après avoir traversée cette muraille Une femme aux cheveux de serpent barra la route du changeforme. Méduse, connu de tous sous différents noms, sait transformer en pierre tous ceux qu'elle charme.

« Halte-là, mon charmant inconnu. Que viens tu donc faire ici?
Cela ne te regarde pas, dit Hi-Herast-Har tout en continuant sa marche vers le sommet.
Comment cela! furieuse et contrariée que sa séduction ne prenne point effet.
Cela ne te regarde pas. Dis moi toi qui ne m'ai d'aucune hostilité, comment dois-je traverser ce dédale de flamme et de cadavres?
Cela ne te regarde pas, mon cher...
Soit, alors tu ne m'en veux pas si je traverse. »

D'un rire moqueur se finit la discussion entre Celle qui charme et Celui-qui-soigne-la-nature. S'en suivit la course du guépard, précédemment Sélénien, dans cet amas de tombeaux enflammés. Seulement la traversée de ce feu ne se montra pas sans embuche. Cette étape fut constitué de morts-vivant mangé par la chaleur. Le druide ne trouva aucune autre solution que de fuir, entre les flammes et la horde de monstres, il ne pouvait se permettre de s'arrêter, la mort l'attendant dans ce cas. Plus d'un milliers d'esclaves se tenaient à la poursuite du druide, de plus en plus proche de la proie, les flammes commencèrent à manger le fuyard, malgré toute son ambition et sa soif de vengeance, il sentait la mort s'abattre sur lui de plus en plus... Et d'un bond le druide sorti du brasier, se cogna au mur représentant la marche du niveau, et la grimpa avant que les goules et autres anthropophages ne s'en fasse un festin.

Derrière ce brasero, Méduse, changea de visage pour laisser place à celui de sa mère. Elle se dirigea
alors vers le cadavre de la véritable charmeuse, et murmura
« Pfff, même face à toi, il ne put s'arrêter... je me hâte à le voir ce confronter à son père... »



Violents


Il vit, après un certain temps de récupération, que ce plateau jonchait de meurtrier, de pendu et d'autres êtres montrant violence du corps... des Centaures Courraient après les assassins pour les fouetter alors qu'ils tentaient de recommencer leurs péchés, les suicidaires se faisant porter par des harpies empoignant leur cou ou leurs épaules. Les autres, blasphémateurs, sodomites et autres intellects restèrent enchainés à des cages. Ce décor de désolation ne donnaient envie de rester, mais le druide s'arrêta contempler ce paysage. Dans ces mains s'accumulèrent de la mana, et en un éclair, une déferlante de colère et de violence envahit cet étage...

[ Pour raison secrète du CSA, je vous ai privée de certaines scènes assez choquantes, relevant de la dignité audiotélévisuel. Aucun spoiler ne sera dévoiler au delà de 23H].

Le chaos et la mort. Seul ces deux choses régnait sur cette étape. C'est alors qu'un dragon vint se poser juste devant le changeforme, encore ésouffler de son génocide. Geryon, cette chimère reptilienne, montra signe de paix et proposa au druide de monter sur son dos, sans raison apparente. Ce qu'accepta Hi-Herast-Har, et ils décolèrent pour la cime.


Trompeurs


Ils survolèrent alors l'étage des Trompeurs, tous muselés et enchainés les uns derrières les autres.
On y trouve de toutes sortes, des séducteurs auquel on a coupé les lèvres, les flatteurs et les simoniaques sans main, les hypocrites et les voleurs, les charlatans et menteurs à la langue brulés. Le dragon récita toutes les informations les concernant mais le druide l'ayant devancer en lui ordonnant d'aller le plus vite possible à la prochaine escale, le cercle des Traitres.


le Cocyte


Le dragon posa le sélénien sur un étage gelé, coupant ainsi le reste du temple, par une entrée s'insinuant dans la pénombre de l'intérieur. Le druide, marcha avec prudence, mais fermeté, pour éviter de se briser les membres sur ce verglas fragile. Ce dit-verglas séparé en plusieurs couches partant du bleu roi et dérivant trois fois vers des teintes de plus en plus blanches. Sur cette première zone, la Caïnïe, le vivant, croisa des être pris dans la glace jusqu'au cou, le visage baissé, murmurant les pleurs, à faire pâlir un mort-vivant. Ces traitres demandèrent pardon à leur parents, du moins, ce que comprit le darnassien. Un vent surgissant de l'intérieur venait frappé le visage de tous, d'un froid meurtrier. Les suivants, ceux de l'Anténore, par contre, ne citaient pas leur famille dans les requiems, mais plutôt un organisme, une citadelle. De toute manière, le druide se servait de ces obstacles comme appui pour gravir ce terrain peu stable. Dans la troisième partie, leur tête se dirigeait alors vers le ciel... Ici, la Ptolémaïe, les errants, furent ceux trahissant leur hôte et quémandèrent pardon au inconnus. Et le vent devenait plus glacial et plus violent, à l'approche de l'entrée. Le dernier palier de givre ensevelissait entièrement les victimes, dans la Judaïe.

Passé ce cap, il découvrit un Démon majeur. Dité, le fameux et bien connu de tous dans ce monde.
Lui aussi, pris dans la glace, battait sans cesse ces ailes. Qu'importe la raison, le druide continua son chemin dans la noirceur de l'abime. Avant de disparaître dans l'ombre, il murmura comme pour lui même

« Tiens, Mère ne se trouve pas au sommet? » avec un rictus assez malsain.

Une fois hors d'atteinte, Dité, cessa de battre des ailes, se déchaussa de l'emprise de la glace, comme l'on fait avec ces chausses, et dit, lui aussi, pour sa propre personne.

« Mais tu ne m'as pas reconnu, Fils? »...


[hrp] La suite de cet trilogie se nomme « Le Purgatoire; ou les Fautes Passées ». [/hrp]