[Hiherasthar] La chasse à l'Homme / Ash'ira Um / Ode & c

[ La chasse à l'Homme ]


Après quelques jours de longues traversées, June atterri dans les terres des elfs…

Teldrassil…

Pourquoi 3H l’aurait amenée jusqu’à la citadelle elfique ?

Elle n’en savait pas plus que depuis le début de cette chasse à l’homme… depuis le temple, ils s’étaient amusé à se chasser l’un l’autre. Autant elle préférait retrouver Carmin et les autres, autant le druide ne la lâchait pas d’une semelle… du moins il devenait le prédateur… jusqu'à ce qu’elle ai un moment d’inattention, pour qu’il lui laisse à ces pieds une piste nouvelle, qu’elle prenait avec élan…
Et cette chasse mena la Maîtresse de guilde, à Rut’Theran, le Port de Darnassus. A peine posa-t-elle le pied à bon port, qu’elle vit le druide la narguer, avant de disparaître au travers du téléporteur. Ils étaient arriver dans un cul de sac. Ce téléporteur se trouve être le seul sur l’Arbre mort… Nombreuses sont les questions qu’elle se posa, mais une resta criarde à sa déduction…

«- Pourquoi ?»

Elle pris à son tour place dans l’aura rosée menant à la capitale des anciens Kaldoreï. Une fois assimilé à la foule, la chasseresse ne pouvait qu’utiliser son don de recherche… Mais le druide se doutait de cela, et avait préparé son coup… alors qu’elle s’approchait d’un recoin d’une structure rocheuse, une boule de feu verdâtre fendit le ciel de l’Arbre-monde. Une « colère » inoffensive, semblable aux dernières fusées de détresse SB-X067, invention gnome datant d’il y a peu (à vrai dire encore fébrile, mais né de bonne intention). Elle accouru à la racine de cette remontée magique, mais le Sélénien n’était pas présent…
« Très malin, mais pas assez pour m… » commença-t-elle à murmurer avant d’être interrompu par trois tréants, l’encerclant. Elle commença à déloger ses lames, Isil prêt à bondir, cependant les trois arbres lui tendirent leurs branches, en guise d’accompagnement.
Une fois à l’entrée de Darnassus, celle débouchant sur les terres elfiques, deux des trois guides s’évaporèrent, le troisième indiqua la direction de l’Est, en chuchotant un nom… « Carrosh »
June est son animal se regardèrent, et marchèrent dans cette direction, pistant tout ce qui se trouvait au alentour. La lune commençait à briller au travers des nuages… elle regarda le ciel, si rosâtre, si clair, si enivrant, qu’elle s’apaisa au pied d’un arbre centenaire. Elle se trouvait à mi-chemin, entre la capitale et Dolanaar, lorsque que son familier fut mit à terre par Carrosh, du moins, elle le comprit lorsque Hi-Herast-Har sortit de derrière un arbre et fit signe à son ami de relâcher le chat.

« -Voilà, maintenant que tu m’as retrouvé, je vais te raconter l’histoire de ma famille… »

Il salua Carrosh, et indiqua à sa reine de le précéder indiquant un point haut de l’Arbre-monde, donnant vu sur Sombrevallon, là où les héros elfs avaient pris l’habitude de débuter parmi les leurs.
« Ici commença mon épopée… Es-tu sur de vouloir savoir ? »
La chasseresse acquiesça, plus à même de récupérer quelque chose en récompense de son escapade.
« Alors, suis-moi, j’espère que tu as quelque chose à manger, on y passera la journée de Demain… »
A ces mots, June fit une légère moue, mais un sourire vint à masquer cette boutade ; elle chuchota à Isil deux trois mots, et ce dernier partit exécuter ses ordres.
« Mon ami druide, la viande ne t’écœure pas à l’heure du repas ? Dit-elle toujours avec ce sourire en coin.
-Hum ? rétorqua-t-il, une souris à la bouche, ‘ai cha ‘e de’anch’ w’as du tou ! »

Une souris et quelques baies plus tard, les deux compères arrivèrent dans une grotte, qui semblait déjà aménagée par un voyageur de passage. Vu la disposition des affaires, on pouvait suggérer que l’aménagement ne tienne qu’une nuit. Un feu embrasait 3 rondins de bois et quelques brindilles. Il illuminait toute la cavité, faisant ainsi danser les ombres de nos deux comparses. Le plus âgé proposa de s’asseoir à la plus jeune, lui signalant la présence d’un vieux tapis récupéré d’une certaine bataille, étant donné l’état du tapis. June hésita à se poser sur cette broderie datant d’il y a fort, entre brûlure, et autres aléas si rude pour la soie. Du moins ce qu’elle cru reconnaître après s’être assise dessus. Elle adopta pour une position aisée, allongée sur ses coudes, tel une enfant écoutant sa mère, alors que lui opta pour le tailleur.

« Bien, maintenant que nous sommes installé, je te repose la question. Es-tu sur de savoir la vérité sur le Puits d’Eternité, et sur ma famille qui le protégea ?
- Mais tu va me la dire, ta vérité ! cria-t-elle, exténuée, J’ai du te suivre par tout Azeroth, je me suis demandé pourquoi tout ce dédale, pourquoi ne pas m’inviter à boire une choppe dans une taverne, pourquoi compliquer la chose, et tu me demande si je veux toujours ? fini-t-elle, essoufflée de sa prestation.
- Euh… Voui, je te l’accorde… Bien, alors prend soin de m’écouter, je ne me répéterai pas… »


Ainsi, nos deux amis allaient entreprendre une longue discussion sur le Passé d’Azeroth.

[ Ash'ira um Fersit-Hosh Hir ]
[ L'histoire des Ferist-Hosh Hir ]



Nos deux confrères entamèrent la fameuse discussion. Que l’un redoutait et que l’autre attendait.

« Ma famille, du moins ce clan familial naquit en -13,945; lors de la naissance des Kaldorei du moins peut après. Les miens étaient de ceux qui renonçaient à l'abus de la Magie. Depuis, notre mission à bien changé, tout comme notre héritage, puisque maintenant je suis le seul. Il est de mon devoir, et mon fardeau, de redonner honneur au Elf de la Nuit que furent les Ferist-Hosh Hir. Tel était le devoir de mes parents, et de ceux bien avant eux. De ceux qui ont suivi de la chute de Nordrassil et du puits d’Eternité. Mais cette utopie ne sera réalité que si je désacralise tous ceux qui ont abusé du Premier puits Ces êtres maléfiques qui se trouvent être nos cousins, les Quel’dorei. D’autant plus utopique à notre heure. Ils ont commencé à envahir Azeroth, en s’alliant au Orcs, et autres espèces hordeuses. Mon Père à cacher à travers tout Azeroth des indices pour pouvoir à nouveau transmettre un héritage à notre famille, en dépit de l’anéantissement des Quel’dorei... Et jusqu'à présent je n'ai pu trouver ces «choses»...

... en espérant qu'Elune me montrera la voie que Hera-Girusk-Har (Celui-qui-protège-les-siens), mon Père, m'a laissé.

Tu me diras bien « Quel drôle de nom! «. Je te comprends. Ce langage est issu de ces Kaldorei protégeant le puits d'Eternité, qui à travers les siècles fut délaisser pour le Darnassien... Mais ma famille garda cette langue en gage de support à notre devoir... ... Cependant, la mort de ma famille est dû à cause d'une Unique personne... si on peut l'appeler «personne»... Sargeras. Je me suis promit exil si… Enfin, ceci ne regarde que moi.
Notre mère à tous, la première, Hi-Shifusk-Hae, Celle-qui-enfanta, fut mariée à Koa-Trefist-Har, Celui-qui-fut-le-premier. Je ne pourrai te dire en quelle conséquence, il s'est formé ce lien, mais ils se sont mariés, et après longues délibérations entre Kaldorei, ils décidèrent que la descendance de ces deux êtres allait porter un lourd fardeau, l’honneur des Elf de la nuit. Ils voulurent que les Ferist-Hosh Hir gardent le puits d’éternité en de bonnes mains. A l’époque, nombreux étaient ceux qui se délectaient du pouvoir de la magie, d’où les Biens-Nés. Malheureusement ces Biens-Nés faisaient parti du Haut pouvoir chez nous… et mes ancêtres ont préférer donner leur labeur à qui voudra, sans pour autant lâcher emprise sur le débit de mana du puits… Jusqu'à ce que ces aristocrates Elfs eurent la bonne… que dis-je la Merveilleuse idée d’attirer la Légion Ardente ici, sur Azeroth. Je ne crois pas que ce cataclysme soit du à de l’inattention, notre dynastie était assez préventive sur ce point… »

Les yeux de June s’émerveillait à chaque phrase que le druide parlait.

« Enfin, bref, quel que soit la raison, ces Elfs reniés ont ramené la Légion Ardente. Et déjà la Troisième génération de ma famille. La prêtresse Hi-Koraot-Hae ( Celle-qui-soigne), petite fille de Koa-Trefist-Har, commença à comprendre ce que manigançait ces Biens-nés. Et malheureusement Sargeras, pris possession des esprit de ces Biens-nés. Le Puits d’Eternité débuta à matérialiser un portail qui signait notre mort.
Ce ne fut que 4 millénaires après notre existence, que Sargeras pris en main son avancé dans les terres d’Azeroth. Archimonde et Mannoroth, ces deux meilleurs disciples, conduisirent la Légion sur le continent, nous obligeant à sortir de notre quiétude. Le demi-dieu Cenarius, vivant en reclus, fut approché par trois jeunes Kaldorei qui réclamèrent assistance. Ces trois héros sont les frères Stormrage, (Malfurion et Illidan) et la prêtresse Tyrande Whisperwind. Cenarius entendant leur prière, fit appel aux anciennes escadrilles dragons pour défendre Azeroth. Apres de longues nuits guettant Ombres ou Démons, mon ascendant Zuba-Shohoriot-Har, voleur (Celui-tel-le-scorpide) et fils de Hi-Koraot-Hae, protégea ses semblables jusqu'à ce que le Puits d'Eternité implosa sur lui-même, provoquant une formidable onde de choc. Avec la destruction du lien reliant Sargeras à Azeroth, la Légion Ardente fut chassée du monde et repoussée vers leur dimension.
Les mers remplirent le vide laissé par le Puits d'Eternité et séparent définitivement Kalimdor en plusieurs continents dont Les territoires d’Azeroth, à l’est et le Nouveau Kalimdor, à l’ouest du puits. Une furieuse tempête d'énergie élémentaire va faire rage pour toujours à l'endroit où le Puits d'Eternité se tenait auparavant. On le nomma le Maëlstrom.
Une année de rage, de peur et de guerre, pour si peu de chose. Guère d’entre nous pu rester parmi les vivants. »

La jeune chasseresse tomba endormi, malgré l’envie d’en savoir plus sur le pourquoi du comment. Le druide lui proposa de dormir un peu, ce qu’elle ne refusa pas, étant donné que Isil su ramener de quoi sustenter les deux elfs. Il prit couverture, en proposa une à June, garda la seconde, qu’il mit sur ses épaules. Il attendit que June s’assoupissait pour rester à l’entrée de la grotte, pour pouvoir contempler la Lune. Mais, elle ne dormait que d’un œil. La partie de cache-cache continuait malgré eux. Il murmura deux ou trois mots, et il commença à marmonner des regrets, ou des remords, June ne saisi pas très bien ce qu’il disait, mais compris ce qu’il voulait faire. Elle pensa qu’il faudrait mieux attendre le lever du soleil pour lui demander cela et elle ferma les yeux, malgré un grognement d’Isil et une lueur éclatante brisant la noirceur de la nuit.

[hrp] Entre cette fin de chapitre est le début du suivant, notre ami le Druide suivra de loin une épopée intitulé « Ode à l’Amitié ou chant d’amour… » [/hrp]



[ Ode à l'amitié ou Chant d'amour ]



Le druide s'en alla, non loin du camp voisin,
La fraicheur de la nuit le faisant chaviré,
Dans les douces bises de la saison passée,
Faisant dans peu place à un temps plus mutin.

Après une courte escapade en solitaire,
Profitant du cri de la nature, et du bois,
Il s'arrêta face au fameux fait transitoire,
Qu'ai le partage entre Amitié et Amour pure.

Il n'en savait rien, a la vue de cette scène
Ou se présentait quelque cousins éloignés,
Mais compris au fil de cette approche amène
Que rare, ici, sont les sentiments épargnées.

Bon, trêve de bavardages et d'introduction
Je vous laisse découvrir, comme a travers lui,
Ce qui se passa, telle une révolution,
Pour un amour chanté en cette belle nuit.

Il entendit après quelques temps de foulée,
Rire, exclamations et discutailles de tout coin,
Six jeunes Elfs vaquant à une commune soirée,
Autour d'un feu chaleureux, pris avec grand soin .

Il s'assit sur la branche d'un arbre pour goûter
A ce spectacle que lui aussi connu un jour,
Ce sentiment d'appartenance d'un comité
Ou se mêle amour, sincérité, humour.

Ces six Elfs partageait leurs vies depuis longtemps,
Pour tout dire depuis leurs débuts dans cet époque.
Grande histoire d'amitié, mais un désir plus grand
Encore s'étouffe entre les deux elfs qui l'évoque.

Ces deux jeunots ressentait plus qu'une idylle,
Plus que n'importe quel sentiment : ils s'aimaient
Mais eux, ils n'avaient ni ne pouvait l'avouer
Cet amour entre Kerlloranh et Fardavill.

Cet amour interdit naissait d'une relation
Peu fréquentable, une guerre de familles, de pères.
Ils purent se rencontrer grâce à la rébellion
Des quatre autres amis Elfs, au noms de tous leurs pairs

Tout ces détails, je les rapportait au druide,
Moi petit feu follet, Gardien, esprit errant,
Admiratif devant leur souffrance fluide
d'un amour reprochable et plus que ça distant

Passons au fait que les deux tourtereaux s'aimaient.
Leur regard, leurs gestes, leur coeur ne trahissait pas.
Jusque au moment ou surgissait de tout cotés
La grande garde de chaque famille encerclant le tas

Les quatre fondateurs de cette secrète escouade
Furent mis de coté par les gardes des deux clans,
Tandis que les amoureux, tentant parades,
Eurent raison de la force de l'adverse parent.

Chaque père détenait l'enfant de l'autre, couteau
Sous la gorge, prêt à se servir par chantage.
Ce butin qui met chacun sur le fin cordage,
La moindre erreur menant au plus terrible fléau.

La mort de deux êtres aimés ne pouvant faire face
A l'épreuve, qui est de ce cacher encore et
Toujours, sous peine d'être par son père châtier,
Lapider par l'adversaire, sur la grande place.

La scène resta figé, alors que les deux grand
Adversaire, mais avant tout père de leur chair,
Arrivèrent pour dégainer leur lames d'argent,
Et usant leur verve d'injures, se provoquèrent.

La peur, la rage et l'amour, ici, ne firent plus qu'un.
Notre druide tenta de s'esquiver de là,
Mais sa maladresse le mit dans ce même pétrin,
Trébuchant dans un nid de marcassin plus bas.

Réveillant leur parent endormis ici même,
Le druide s'éprit d'un lumineux présage
Courant vers le groupe atteler au dilemme,
Il espère trier l'équipe de son passage.

Ce qu'il fut sans grande Maladresse, par ailleurs.
Nos six charmants compagnons prirent aussi la fuite,
Souhaitant n'être vu, suivit de ce gauche sauveur,
Des Sangliers, des parents ainsi que leur suite.

Le chouettard dans sa grande course palpitante,
Vit les petits marcassins se faire rattraper
Par les fichus pères ne souhaitant que leur paix,
Cria « à Darnassus » et ralentit sa pente.

Il faisant face alors à une Trentaine d'homme,
Prêt a piétiner ces petit animaux, sans remords .
Tentant de les dissuader d'infliger une mort,
Il prit les devant, protégeant ces pères et leur mômes .

Engageant de les secourir rapidement,
Il ne put éviter la mort de leur chère mère.
Disparaissant dans un somptueux Ouragan,
Il put les ramener , furtif, dans leur tanière.

Revenons au groupe ayant ainsi pris la poudre
D'escampette, après avoir attirer la foudre
De leur père. Le quatuor pris la voie indiquée
Tandis que les amoureux surent se cacher.

Notre druide adoré revint à Darnassus,
Après avoir semer la troupe de dépressifs,
Retrouver les quatre amis cachés dans l'humus,
L'herbe et la nature formant l'émeraude massif.

Mais une question lui revenait à l'esprit :
Les deux courtisans se serait il isolé?
Suite à ce drame passé, ces deux amant aimés,
Dans leur cache secrète, se sont attendrit.

Se demandant si de leur amitié ou de
Leur amour, lequel serait le bon à choisir.
Il se pourrait que se sentiment ne vienne que
De se qui se passa, ou depuis qu'il naquirent

Ils en discutèrent, se turent et recommencèrent,
Jusqu'à ce que notre ami intervienne.
« Suivez-moi, je vous indiquerai votre air
Pur et le lieu qui vous donnera votre éden ».

Le druide les amena au port de Teldrassil.
Sur le chemin aucun ne fit un signe distinct,
Hésitant entre leur futur amour fragile
Et une complicité depuis un age certain.

« Voilà, prenez l'hyppogriffe pour la terre ferme.
Parlez aux aubergistes, durant le voyage,
Ils me connaissent tous de par leur heureux breuvage.
De toute façon votre relation n'aura terme.

Personne ne vous empêchera de vous aimer
Tel que vous le souhaiter, je vous en conjure.
« On » protège toujours les amants passionnés.
Mais faites moi plaisir, soyez sincère et pur.

Sinon, votre amour en pâtira. » Sur ces mots,
Les deux acolytes prirent leur envol dans un
Langoureux baiser, signifiant un certain
Avenir scintillant pour les deux tourtereau.

Le druide pris chemin inverse suite au départ.
La nouvelle transmise au quatre amis, il parti
Retrouver June, la jeune reine du Soleil Noir
Emportant la triste victime de ce récit.

L'amour aura triompher une fois de plus,
Comme prévu, du sanglier sera au menu.
Simple mais délicate histoire qu'est celle-ci
Parmi tant d'autre, que nous porte ainsi la vie.

[ Ash'ira um Fersit-Hosh Hir ]
[ L'histoire des Ferist-Hosh Hir ]
[ Suite]



A l’aube, les oisillons chantaient doucement la clameur des rayons du soleils, qui s’élevaient gentiment dans les cieux, lesquels partageait ce décor avec les nuages filandreux comme si un aigle aurait voulu tenté de les prendre dans ces serres. Notre jeune maîtresse de guilde, se laissant aller à un réveil tardif, émergeait de sa léthargie, lorsqu’elle comprit que son co-locataire n’était plus présent. En sursaut, elle se précipita à l’entrée de la grotte, et découvrit son compagnon d’escapade remontant la pente surplombée par cet abri. Elle esquissa un sourire amusé à la découverte du trophée que le druide ramena sûrement pour le repas du lever.

« Un sanglier ? Tu me semble bien barbare pour un druide !
- Comment t’expliquer, c’est à un concours de circonstances que cette bête est décédé. »

June exprima sa jubilation à cet conclusion hâtive venant du druide. Mais malgré ce soit-disant incident, ils prirent repos auprès du reste du foyer. Après un copieux repas, le druide s’assis, dos à June.

« Donc je continue l’histoire d’Azeroth et de ma famille.. Le Maëlstrom. C’est là que je me suis arrêté, n’est-ce pas ? » La responsable approuva, et le druide reprit le cours de sa narration.
« Alors, Après la destruction du Puits, Illidan en construisit un autre. Malfurion s'emporta lorsqu'il le découvre et enferma alors son frère dans une prison souterraine. Nous avions fait appel à trois des plus puissants dragons - Alexstrasza, Ysera et Nozdormu, je crois – qui créèrent l'Arbre-Monde . Appelé Nordrassil, l'arbre grandit dans de gigantesques proportions et put recouvrir le Puits d'Eternité, cachant jusqu'à son existence. Un siècle après ce renversement, mes semblables commencèrent à faire comme nous. Abandonner la magie profane pour une magie plus naturelle. C’est depuis cette époque que nous nous sommes nommés les Elfs de la nuit. On décida de s’exiler comme tous les autres aux alentour du mont Hyjal, prés de Nordrassil. Et à l’aide de Malfurion, nous réussîmes à exiler les Biens-nés restants, mais cette lutte, contre nos anciens frères, a durée près de deux millénaires. Tous mes ancêtres durant ces périodes de crise eurent recours au sacrifice, mais surtout à l’union de leur frères. Durant ce cataclysme, nous nous sommes toujours dévouer à Cénarius, toujours au cotés de ceux qui luttait pour leur enfants, toujours présent pour notre honneur. Mais les derniers Biens-nés furent les plus dures à combattre, puisque se fut des Ferist-Hosh Hir. La plus jeune d’entre eux, Zuba-Hyu-Yaumast-Hae (Celle-qui-tue-comme-l’ombre) tua frères et sœurs, mère et père, laissant sur le continent sa fille, croyant ainsi envenimer les Elfs de nuit de l’intérieur. Ce qui ne fut pas le cas, heureux soit pour nous tous cette bénédiction. Elle fut la seconde génitrice, sans elle notre héritage ne serait plus. Cette aïeul, Zicha-Befarusk-Hae, autrement dit celle qui aura la renaissance, fut l’une des seuls de la famille à rester parmi les siens malgré le temps. Elle su redonner vit à notre lignée, et jusqu'à la troisième guerre nous avions aucune altération. Nous vivions en harmonie, jusqu'à ce que cette troisième guerre éclate. Les Ferist-Hosh Hir et tant d’autres clan Elf réveillèrent Malfurion et le reste des druides en sommeil, à la revenue de la Légion Ardente. Quand je pense que tout ceci est de la faute de mes ancêtres… Hera-Firiot-Har (Celui-en-peau-de-dragon) , le plus redoutable guerrier de ma tribu, repoussa autant qu’il pu la horde de démons menés par Archimonde et Mannoroth. Lorsque ces deux démons furent arrivé sur Kalimdor, nous comprîmes que ce fut pour le puits. Tyrande et Malfurion décidèrent alors de libérer Illidan, ce maudit, afin de nous aider. Nous étions contre cette idée, de le relâcher, mais il le fallut pour notre victoire. Ce traître, fut banni par son frère lorsqu’il tenta de jouer seul, ça lui a valu une mutation démoniaque. Seul quelque uns de mes aïeuls résistèrent à la mort proscrite par les disciples de Sargeras. Et tous ensembles, les Elfs sacrifièrent les ames de ceux qui ont trébuchés face à la mort, pour consolider la seul chose qui nous restait. L’arbre-Monde.

Le druide imposa un court silence, comme une ode à ceux qui sont mort pour lui, et pour les autres.

En sacrifiant nos pères, nous avons sacrifiés ce qui nous différenciait des mortels. Mais ceci a suffit pour que Nordrassil éradique Archimonde sous une onde de magie pure, ainsi que ces sbires, et ce signe instaura une nouvelle ère pour les Elfs de la Nuit, devenu comme toute autres races inférieurs, Mortels. Derrière ces pages d’histoire se cache une malédiction improbable. Nous, les Ferist-Hosh Hir, dûmes subir l’appel à la magie, de perfidie et de traîtrise, d’avidité, mais en aucun cas, l’honneur du clan fut sali. Nous avons subit le poids de cette magie, notre responsabilité, et l’avenir de notre race. Nous fumes les gardien, et nous avons échoué. Nous avons menés, en quelque sorte, notre race à la potence. Nous portons alors depuis toujours ce fardeau qu’est la décadence de notre Peuple et le destin à scellé sur chaque dos de la famille une malédiction, une chose qui ne peut nous laisser libre. Une chose blasphémant notre âme conjurant ainsi notre repos éternel. Le puits nous à puni de cette manière pour l’avoir laissé se pourrir de l’intérieur. Pour l’avoir laissé seul face à notre animalité, à notre gourmandise, à notre avidité… Et j’en suis le descendant. Malgré moi, je porte la rancune, l’aigreur, tous ces sentiments qui hantent l’esprit de mes ancêtres. Et je me doit de trouver un moyen de laver tous ceci. Sinon, si la mort m’emporte, elle emporte tout espoir de dignité, et laisse en notre nom une errance sans égal… »

Le druide resta muet pendant plus de dix minutes. Le regard dans le vide, répétant à tue-tête « si la mort m’emporte… », il resta perplexe face à sa dernier phrase. June essaya de le faire revenir à lui de différentes manières, jusqu’à ce que le sélénien réalise qui était en présence d’une personne de mauvaise augure. Il faisait comprendre à June que la discussion fut arriver à terme pour la matinée.

« Je te rejoindrai dans quelques heures, à l’auberge de la capitale. Si après le zénith je ne suis pas de retour, vaque à tes occupations. Cela signifiera que j’ai trouvé chose intéressante pour mon demain. »

Elle acquiesça, et parti pour la grande ville, Mais seulement sur le chemin de terre qu’elle comprit pourquoi devait elle partir. Elle aussi ressenti cette présence ne présageant rien de bon. L’inquiétude et la peur commença à l’envahir, mais la confiance en cet elf fit disparaître ces sentiments d’oppression ; alors elle repris ce chemin vers Darnassus et son auberge…

[HRP] La suite se trouve dans "Amnésie". [/HRP]