L'Elfe apparut sur une branche d'arbre en bord de forêt, posant sa main contre le tronc de celui-ci. Féralas, un endroit ou le ciel semblait être le même de jour comme de nuit.
"Le voila..."
L'ombre soupira, puis d'un saut habile descendit de son perchoir. L'elfe était vêtu d'une armure noire, intégralement noire, des pieds à la tête ne laissant entrevoir qu'une partie de ses doigts et ses deux yeux d'une couleur jaunâtre.
Aucune arme à sa ceinture, à quoi cela pourrait bien servir, il n'était pas la pour tuer.
"Alors c'est...ici que se trouve l'ordre des Ailes...d'Ysera"
Ezeckiell fixa le bastion, il remarqua que la strucuture ressemblait fortement aux ruines de l'imposante bâtisse nommée Haches-Tripes. Mais l'architecture il s'en moquait pas mal, comment rentrer sans être aperçu ou vu? L'elfe resta assis en bord de forêt, silencieux et invisible. Il sortit de sa poche un petit bout de parchemin en esquissant un sourire sous sa capuche
"Au cas ou...je serais contraint à m'éclipser il vaut mieux que...je laisse ceci dans ma fuite..."
Malgrès son expérience dans le domaine de la furtivité, L'elfe regarda encore une fois les poudres contenu dans sa sacoche arrière. Des poudres paralysantes, aveuglantes ou somnifères rien de bien méchant, sans cause de mort possible. Il referma sa sacoche puis se mit debout.
"Allez c'est parti...je vais m'amuser un peu...je suis sûre qu'ils seront content d'avoir un peu d'action
L'elfe se mit à courir dans l'Ombre avec une vitesse déconcertante en direction de la porte du bastion. Il regarda la porte de haut en bas en souriant.
"Inutile d'utiliser mes crochets...c'est moins amusant"
Le voleur déposa ses crochets à terre comme pour laisser la marque de son passage. Levant la tête il vit une ouverture en hauteur. Pourquoi ne pas passer par là se dit-il. La fenêtre convoité par l'ombre était celle du deuxième étage.
"Bien...je crois que la meilleure entrée...c'est celle qui est le moins accessible"
L'efle grimpa avec agilité et silence. La fenêtre donnait sur un couloir. Il posa un pied sur le sol puis disparut, le moment de l'observation était venu et l'heure de jouer aussi...