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 Histoire d'une vie

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Kelana
Coeur
Kelana


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Classe / Race : Druidesse / Elfe de la nuit
Guilde : Les Ailes d'Ysera
Date d'inscription : 16/09/2007

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MessageSujet: Histoire d'une vie   Histoire d'une vie Icon_minitimeLun 17 Sep - 14:33

La nuit était belle, en Aldrassil. A travers le feuillage abondant du nouvel Arbre-Monde, la lueur bienveillante de l’Astre de la nuit inondait le village d’une clarté pure et rassurante. Arme au poing, de jeunes Elfes intrépides s’étaient entraînés dans quelques missions pour le compte de leur peuple, participant à l’équilibre de la région en endiguant la poussée démographique des populaces de loups et d’araignées. Un peu à l’écart du village se trouvait une maison où un couple avait élu domicile depuis bien des années, maintenant.

Deux Elfes d’un certain âge, ou plutôt d’un âge certain, mais qui ne s’en formalisaient pas plus que cela. Ils étaient là, tout simplement. Encore vigoureux, et jeunes dans leurs têtes. L’époux était un vaillant chasseur, nommé Pilichir. Un Elfe plutôt connu dans la région pour ses nombreuses expéditions en terres inconnues, pour ses explorations et son goût pour les mystères. Un excentrique, disaient certains. Mais tous le traitaient avec respect, lui et ses farouches compagnons. L’épouse, nommée Saelchiril, était druidesse. Une druidesse de grande renommée, tant pour son appartenance au Cercle Cénarien que pour son engagement auprès du Rêve d’Ysera et ses quelques dons liés à l’onirisme et à l’Être. Parfois, on l’appelait « la guérisseuse ». Guérisseuse des corps, guérisseuse des âmes, guérisseuse des cœurs et guérisseuse des esprits.

Leurs lignées étaient anciennes… très anciennes. La lignée de Pilichir était originaire des Bois d’Orneval, plus précisément d’Astranaar. Ils étaient connus pour échanger beaucoup avec les Dryades de la Retraite de Raynebois. Là où d’autres préféraient laisser ces créatures tranquilles, eux avaient jugé qu’il était bon d’entretenir des contacts plus que cordiaux avec un peuple aussi proche de la nature. Une vieille rumeur dit que c’est entre autres ce genre de contacts qui encouragea la Dryade Tarindella à s’installer à Aldrassil… Après, rien n’indique que la famille Arani’viel soit vraiment la famille responsable.

La lignée de Saelchiril, elle, était directement originaire de la région d’Hyjal. C’était une grande famille druidique, connue et reconnue pour être parmi les plus grands fidèles d’Ysera. Parmi les premières familles à s’y être lier, dit-on. La rumeur raconte que c’est grâce à cela que Saelchiril bénéficie de tels dons, d’une telle bénédiction. Pour en être certains, il faudrait interroger la Rêveuse en personne… en effet, la lignée s’était peu à peu amenuisée. Une grande branche avait disparu, se sacrifiant lors du combat contre Archimonde. D’autres s’étaient retrouvés capturés – peut-être même tués – par les serviteurs du Cauchemar au cœur même du Rêve d’Emeraude. La lignée Shani’ralina avait beaucoup souffert… mais la détermination de ses descendants n’en était que plus grande, et on racontait que chacun des survivants de la lignée avait tendance à influencer positivement la lutte pour le Rêve.

Pilichir et Saelchiril avaient été deux Elfes au cœur aventureux, courant les routes pour les causes qui leurs étaient chères. C’est ainsi qu’ils vinrent à se rencontrer, dans les Forêts de Reflet-de-Lune. L’entente fut immédiate. Un véritable coup de foudre. Pilichir était un Elfe tout ce qu’il y avait de plus raisonnable et romantique, malgré la réputation que l’on prêtait aux aventuriers de son genre, qui passaient parfois plus de temps avec les gobelins qu’avec leur propre peuple. Saelchiril ne resta pas indifférente à son charme et à sa douceur.

Les années défilèrent, à une vitesse hallucinante…Leur histoire gagna en force et en intensité, et avec le temps vinrent les séparations. Saelchiril était une druidesse… en conséquence de quoi elle avait des obligations. De façon régulière, elle devait sombrer dans le sommeil et rejoindre le Rêve d’Emeraude. Là, les Druides approfondissaient encore davantage leur savoir, et participaient à la régulation des flux d’énergie qui régissaient Azeroth. Les premières fois, Saelchiril était assez anxieuse. Pilichir resterait-il là pour elle, à l’attendre ? Serait-elle seule, à son retour ?

Les choses n’étaient pas faciles… D’autant que la vie dans le Rêve ne lui laissait que peu de liberté avec ses obligations. Elle n’avait aucune confidente, l’essentiel des autres druides n’étant autres que des hommes. En effet, le druidisme était plutôt orienté vers les hommes, en ces temps là, tandis que les femmes étaient plutôt orientées vers le service d’Elune. Il n’y avait qu’à voir les Sentinelles, ces fameuses et farouches guerrières qui faisaient la fierté du peuple Darnassien. Seulement et uniquement des femmes.

Mais Pilichir resta fidèle. Il participa à sa façon à la protection de son peuple. Il ne s’en vanta pas, mais fut engagé par Tyrande Murmevent en personne pour participer à sa garde rapprochée. La coopération avec les Sentinelles ne fut pas compliquée, chacune d’elles lui accordant un respect certain. Les rumeurs racontent que la Grande Prêtresse était friande de ses récits d’exploration. On dit même que dans l’intimité, elle aurait déclaré regretter de n’en avoir vécu, en compagnie de son bien aimé Malfurion. Toute meneuse qu’elle était, sans doute devait-elle être quelque peu éprise de liberté. Porter son peuple à bouts de bras n’était pas simple… surtout sans lui.

Puis vint un jour où Saelchiril put revenir plus longuement. La Rêveuse elle-même avait reconnu que son engagement dans la cause du Rêve avait été exemplaire, et l’avait libérée de ses obligations. Bien entendu, consciencieuse, Saelchiril avait refusé de quitter son service. Il lui fut simplement accordé de séjourner dans le Rêve de la façon qu’il lui plairait, et de participer à ce à quoi elle voudrait participer. Les deux amants de longue date en profitèrent de cette chance pour officialiser leur union. Ils furent mariés par la Dame Tyrande en personne, laquelle déclara à la druidesse dans l’intimité qu’elle devrait prendre soin de son époux. « Vous avez la chance d’être ensemble… profitez-en. » avait-elle déclaré. Il va sans dire que Saelchiril en fit la promesse, et la respecta.

Le temps passa, longuement… nous amenant enfin à l’objet réel de ce récit. La nuit était belle… et une légère brise agitait les feuilles des arbres d’Aldrassil. La demeure des époux Arani’viel accueillit un troisième occupant. Ou plutôt, une troisième occupante. Ce fut par une nuit d’août que Kelana Arani’viel vint au monde, apportant à ses parents une joie immense.

L’enfant fut choyée à souhait. Longtemps, les époux avaient espéré pouvoir établir une descendance. Ils éprouvaient le désir de transmettre, d’enseigner ce qu’ils savaient, leurs valeurs…

De son père, Kelana reçut sa chevelure bleutée et sa vigueur. Elle reçut aussi sa curiosité, son goût prononcé pour les mystères et l’exploration, et sa proximité naturelle avec les bêtes.

De sa mère, elle reçut les yeux dorés, symbole de l’appartenance à une lignée de druides. Elle reçut aussi les tons rosés de sa peau, encore qu’elle fut sensiblement plus mate que Saelchiril. Elle eut également le droit à la maladresse originelle de sa mère, ainsi qu’à sa grande douceur et à sa profonde empathie. Le temps apprendra enfin qu’elle reçut à sa naissance le don des Shani’ralina qui avait fait la notoriété de Saelchiril dans la capitale elfique.

Enfant, Kelana était très calme. Elle côtoyait beaucoup les animaux, leur parlant parfois. Pilichir avait tenu à ce qu’elle les respecte, et c’est naturellement qu’elle se lia avec ceux qui étaient les familiers de son père : un faucon-dragon des Terres Fantômes appelé Lanzaï, une panthère Ombregriffe de Strangleronce nommée Inalor, et un ours malade que son père avait recueilli et soigné après l’avoir trouvé dans les Maleterres, et qu’il avait baptisé Nerthis. Un peu maladroite, elle avait pris l’habitude de rire de ses maladresses, de ne pas trop se formaliser de tout cela. « Maman m’a toujours dit que l’on apprenait beaucoup de ses erreurs… alors moi j’apprends vraiment beaucoup ! » lançait-elle parfois, sur le ton de la plaisanterie, alors qu’elle n’avait que huit ans. Elle était déjà très éveillée, pour son âge.

Plus âgée, déjà, elle rêvait d’aventures, et ses yeux s’emplissaient d’étoiles dès que son père lui racontait l’un de ses vieux voyages. Elle était fascinée par ces récits, qui parlaient de découvertes et d’amitiés avec ces êtres que l’on nommait Humains, ou encore avec les peuples des petites gens qu’étaient les Nains ou les Gnomes. Elle n’avait pas beaucoup d’amis, mais ne s’en formalisait pas. Les bêtes étaient là, et peu à peu elle se rapprochait également de la flore, prenant un soin tout particulier à l’étudier, à prendre des notes dessus, à tenter de reproduire les fleurs par quelques coups de crayon assez maladroits. Elle rêvait beaucoup… elle espérait qu’un jour, un fier et courageux combattant viendrait la chercher sur son majestueux Sabre-de-Givre, et l’emmènerait vivre des aventures comparables à celles de son père. Cette période dura longtemps, jusqu’à ses 93 ans pour être précis.

Pour un Elfe, cet âge est encore jeune. La majorité n’est pas encore atteinte, la maturité n’est pas forcément présente. L’apprentissage se poursuit, les traditions sont enseignées. Durant tout ce temps, Kelana fut beaucoup attirée par l’activité de sa mère. De temps à autres, celle-ci lui expliquait le sens profond du druidisme. Elles allaient parfois ensemble à Reflet-de-Lune, rencontrer des druides de tous horizons. Des druides de Féralas, d’Orneval… des druides de Mulgore, même. Kelana eut ses premiers contacts avec le peuple Tauren alors qu’elle n’avait que 50 ans. L’expérience fut concluante, et elle les côtoya par la suite toujours avec beaucoup de plaisir. C’est sans doute de ce temps que lui vient sa profonde tolérance à l’égard des autres peuples, et son goût pour le pacifisme.

Elle entendait également des rumeurs, quant à des dissensions entre l’Archidruide qui avait pris en main Teldrassil, Fandral Forteramure, et le Cercle Cénarien. Elle n’y prêta jamais grande attention. Elle préférait se concentrer sur ce qui la concernait vraiment, bien que l’Archidruide fut paraît-il de sa famille lointaine…
En ce temps, Kelana ne connaissait pas le Commun. Tout au plus, elle avait appris à le lire, pour s’informer et apprendre toujours et encore plus. Mais elle n’avait eu personne avec qui partager une discussion dans cette langue. Elle préférait le langage des gestes, qu’elle employait beaucoup avec les Taurens de Havrenuit.

Kelana atteignit donc l’âge de 93 ans. Là, le rêve et la réalité vinrent d’entrechoquer dans sa vie. Le rêve, tout d’abord. La famille d’un guerrier de Darnassus – un héros à ce qu’on en disait, qui comptait Alterac et Arathi parmi ses champs de bataille de prédilection – prit contact avec les Arani’viel et leur proposa d’arranger une union entre leurs enfants. Curieuse, Kelana resta toujours non loin, à écouter les récits concernant ce mystérieux guerrier qui serait peut-être amené à entrer dans sa vie. Elle fut un peu réticente, au départ. Se marier avec un inconnu n’avait rien de très engageant, après tout. Mais peu à peu, les récits la fascinèrent, et elle ne put que reconnaître que cet Altäriel semblait fort intéressant. Les portraits qu’elle en avait vu étaient beaux, et d’après ce qu’elle en entendait il était quelqu’un de doux malgré sa vocation guerrière. Elle en vint à l’assimiler à ce héros qu’elle voyait venir la chercher dans ses rêves d’enfant. Elle s’y intéressa, et à la première occasion – malheureusement pas avant son 95ème anniversaire -, ils se rencontrèrent.


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