Etrange comportement

De la chambre d’Ysneyd, malgré la cloison, on entendait des Négations, et des râlements venant du prêtre. Cela fait presque une journée qu’il n’a pas mit le pied dehors. Depuis l’annonce de la soirée contes, le prêtre semble en plein travail dans sa chambre, ne sortant que l’air agare pour prendre quelque chose à grignoter, ne répond que par bonjour, pas le temps aux questions. L’humain semble préoccupé.

Ysneyd passa sa journée entre la cuisine et les griffons, faisant des allées et venues pour récolter des composants frais pour ces préparations en cours.

(la suite ce soir à la soirée contes)

(suite à la soirée contes)

Citation :

Grande L

Je l’ai vue, là, magnifique beauté dans la nature.
Le sommet de son joli monticule foisonne de fils aux couleurs du blé mur.
En bas de cette jolie sculpture, une sensuelle petite vallée rosée horizontale.
Une fine d’appendice la surplombe partant du centre de deux petits étangs
Afin de mieux se relever pour la dominer par tout temps
Je finirais par ces lacs aux eaux d’un bleu grisonnant et pâle.


Je m’égare toujours en parlant de son visage d’un blanc lumineux à la clarté.
Enfin excusez-moi pour cet aparté.


Je ne parlerais pas de son courage, ni de ces formes
Sinon je serais obligé de les comparer aux normes.
Mais son corps est bien au-delà des mots
Son être est pour moi de grands maux.


Qu’en je rêve d’elle, elle m’enlève sur un cheval volant.
Elle joue la princesse délivrant son amour
Pour me déposer sur son lit aux draps de velours,
Tout en jouant avec sa douce vallée rosée à des jeux d’aimants.
La suite n’est qu’indécence au contact de sa peau nacré
Embarrassante situation à décrire ce vol en union sacrée
Tout en intimité et caresse,
Passant de la joie des sens, à l’ivresse.

Je ne puis dire pourquoi mon cœur la choisit ?
Je sais qu’elle est la lumière sur le chemin de ma vie
Du mauve de sa livrée, aux couleurs de ces croyances
La voir me laisse en transe.

Elle est la lumière qui emballe mes sens
La lumière qu’obscurcit mon indécence
Mais je n’ose lui demander de se marier
Car elle ignore être mon aimée.

Ce texte ancien est d’un certain Le Voile Dix Need
Le comme le. Voile V, O, I, L, E. Dix, comme le chiffre. Need N, E, E, D.

C’est ce qu’on pouvait lire si on rassemblait les bouts de papiers laissés tombés par terre par le prêtre.
Il était rentré fou de rage.
Elle avait un petit ami en la personne de Salazaar. Elle avait osez partager sa cuisine alors que cela avait été préparez rien que pour elle.
Il avait beau savoir qu’il ne lui fallait plus l’aimer, il avait une douleur dans la poitrine, semblable à un coup de poignard.
Il commença une potion, aussitôt dans sa chambre, et envoya la fiole se briser une fois finit. Il n’avait pas le droit d’utiliser son savoir pour tuer son rival, ou bien rendre amoureuse celle qui l’aimait.
Il finit donc la nuit à boire pour trouver le sommeil. Ce dernier ne fut pas vraiment réparateur, mais lui fit un peu de bien. Ces idées étaient plus claires.

Cela faisait presque une semaine que le prêtre ne descendait pas de son petit nuage. Aurys avait adoré ces plats, mais n’avait pas tous manger car elle avait un faible appétit. Elle avait reconnu ces talents culinaires, et avait partagé avec sa guilde, se gardant les gâteaux.
Elle était donc gourmande. Ysneyd s’en réjouissait d’avance.
Encore plus intéressant, elle avait aimé son poème même si elle n’avait pas tout compris. Elle serait heureuse de rencontré la fiancée dont il parlait. Donc sa supercherie se dissimulant derrière un voile, n’avait pas prise. Il se demandait comment il allait lui avoué le nom de cette fiancée.
En plus de cela, 2 enfants avaient visité le monde grâce aux directrices des orphelinats. Randis et Dornaa, deux futures grands noms d’aventuriers surement. Deux enfants n’ayant pas froid aux yeux, enfin pour leur âge.
Tant de bonnes nouvelles en une semaine faisaient de lui l’homme le plus heureux du monde.

Une histoire d’amour commence toujours par un battement de cœur à l’unisson.

Pourtant je n’entendais pas son cœur battre au cœur du mien. Je n’entendais pas le chant de sa vie battre au rythme de la mienne. Pourtant j’étais si sur de l’aimer. Si sur qu’elle était mon idéal féminin. Mais pourtant sa dernière lettre me disait beaucoup. Je ne savais pas quoi penser. Une histoire d’amour ne peut pas, enfin ne doit pas être à sens unique. Serais ce que je ne suis pas assez présent ? Je ne veux pas m’immiscer un peu plus dans ces responsabilités.
Et pourtant si je ne fais rien, elle m’échappera. Je vois bien que je ne suis pas son seul prétendant.
Mais que faire. Je ne peux pas prendre conseil auprès de Kelana, je ne peux prendre conseil auprès de quelqu’un d’autre. Peut être que. Enfin elle n’aie pas humaine, mais étant mariée, elle pourrait me conseiller et servir d’intermédiaire.
Que pouvais je faire. Lui demander pourrait me valoir des railleries. Il ne semble pas qu’elle soit comme cela. Il me faudra voir avec elle. Je ne serait cela que si je lui demande.