Zoya

Je courrais encore, poursuivit par ce dragon gigantesque. Mais pourquoi. je ne devrais plus avoir peur des dragons. J’ai chevaucher certains du vol de bronze, aidé et monté d’autres des ailes du néant. J’ai eu les faveurs du vol bleu pour pouvoir entrer dans le repère d’Onyxia.
Mais pourquoi fuyais je encore ce dragon. Je n’en sait rien. Je trébuche. Au lieu de penser, je ferais mieux de me concentrer. Mes sorts ne l’arrêtent pas, ni ne l’atteignent, et je suis toujours repartis du combat avant sa riposte présumée.
Mais pourquoi un dragon me suit, bordel de merde, je ne lui ai rien fait à ce qu’il me semble. Tiens aujourd’hui le terrain semble différent. D’habitude dans mes rêves, je cours toujours sur une prairie. Je devrais plutôt dire dans ces cauchemars.
Pourquoi je fuis le combat. Je suis soigneur, et ma place n’est pas en premier ligne. Mais de là à fuir le danger, pourquoi ? Je sais bien que le gardien ne me laissera pas passer.
Je fuis encore devant ce qui me fait peur, moi un gardien des ailes d’Ysera.
Comment se fait il, je suis dans ne zone boueuse. Je n’ai pas souvenir avoir quitter le terrain. Le sol se re stabilise sous mes pas. Merci Ysera.
Quoi La matière change encore. Est ce le cauchemar qui veut m’obliger à le combattre sur son propre terrain.
Je m’arrêta net, faisant face au dragon, masse à la main.

-Je suis Ysneyd, gardien des ailes d’Ysera. Si tu veux me défier, je t’attend dragon. Mais ne vient pas pleurer si je t’écraserais.

Le dragon, toujours en ombre s’arrêta et reprit

-Mon nom ne te diras rien. Ysera souhaite que ma fille se joigne à toi pour t’aider dans ta lutte dans l’outreterre. Ensemble vous ferez certainement un bon travail jeune prêtre.

Le réveil se fit entendre, tirant le prêtre de son sommeil. Il s’était endormi non loin du village des elfes de sang dans la vallée d’ombrelune. Il était certain d’après certains de ces informateurs, qu’ils prévoyaient une attaque des aldors. Pour celle de Shattrath, il avait un doute.
M’étirant, je m’extrayais de cet étrange rocher qui m’avait servit d’abris. Qu’en je vis ces deux grands yeux jaunes m’observant. La textures les entourant ressemblait à des écailles. Plus précisément à celle trouver sur les drakes.

La bestiole déploya grand ces ailes avant de se présenter.
-Je m’appelle Zoya , humain. Je suis ton esclave à la demande de ma mère. Ordonne et je t’amène ou tu veux, combattant à tes cotés si tu l’ordonnes

Ces taches n’avaient pas l’air d’être joyeuses pour son interlocuteur. Puis Ysneyd «était peut être au service d’Ysera, cela ne lui convenait pas d’avoir un esclave draconique.

-Bien tu ne veux pas me servir, je ne veux pas d’esclaves. L’équation est simple. Je te libère de la parole de ta mère dragon. Tu es libre, tu peux y aller.
Le drake poussa un rugissement, la gueule grande ouverte. Ysneyd fut projeté au sol sous la violence de l’air expiré. Son observation incognito, tombait à l’eau, a entendre l’agitation venant du camps. Il ne lui restait plus qu’à fuir.
-Je suis une dragonne pauvre ignorant.
-Ignorant peut être, mais pas imbécile. Tu viens de nous signaler à tout le camp. Moi je me tire, je te conseille d’en faire autant.
Le prêtre se précipita vers le chemin pour descendre. Là aussi l’ennemi arrivait. Le voilà prit au piège, il avait laissé son griffon chez les nains du bastion non loin de là.
Des orcs arrivaient, empêchant aux clairvoyants de monter. Ysneyd enfila en vitesse son déguisement. Le premier a descendre de son dragon fut un chaman qui se mit en tête de convertir le cadeau d’Ysera à leur cause. Il mourut très vite, le crâne broyé par une masse bénite. Le sauveur libera la dragonne.

-Je te dois la vie humain, je saurais m’en souvenir. Je te dois une vie.

-Je sais que cela ne t’enchante pas, mais si tu pouvais me déposer au bastion nain à l’ouest d’ici, je considérerais ta dette comme remboursé, car si je reste ici, je suis un humain mort.

-Bien, monte sur mon dos. Mais pour cette fois seulement.

Baissant ces pattes avant, elle offrait son dos à la monte de l’humain.

-Merci beaucoup, tu me sauve la vie.

Une fois installer, l’homme sentit la carcasse sous lui se soulevé du sol, dans un grand cri de l’estomac. Le voyage fut rapide. Une fois descendu Ysneyd fit signe à la dragonne d’attendre. Il fouilla son sac à dos, et sortit quelques viandes.

-Tiens, il est plus sympa de voyager l’estomac plein. Puis considère cela comme le prix de ma course, et comme une preuve de ma gratitude.

Zoya avala goulûment la vingtaine de rations que le prêtre lui donnait. Il n’y avait rien à dire, la viande était exquisément bien préparer.
Une fois finit :
- C’es toi qui les a cuisiné ?
- Oui la cuisine est mon pêchés mignon. Si tu aimes, il faudra attendre un peu, mais je pourrais t’en cuisiner d’autres.
-Humain. J’accepte de te servir si tu acceptes mes conditions.
Premièrement, je ne souhaite pas combattre, j’ai horreur de cette violence.
Deuxièmement, je souhaite que tu me payes en repas gratuit.
Troisièmement, quartier libre entre les balades. Et je ne viens que si j’ai envie, te prévenant dans le cas contraire. En aucuns cas je t’appartient, c’est bien claire ?

-Cela me vas.

Baissant les pattes avant vers le sol :

-Bien on va où humain, pour notre première vraie promenade.

Il sembla à ce moment au maître griffon juste à coté, qu’une amitié venait de naître, comme celle il possédait avec sa monture.

Ysneyd avait un plan plus que débile. Il allait présenter Zoya aux ailes, devant le sanctuaire. L’essence même du vortex reliant les deux mondes l’empêchait de le prendre.
Il fallait créer un passage temporaire, directement devant le sanctuaire. Les nouveaux arrivants en Outreterre lui avait déjà montré la voie : Celle de la sorcellerie.
Ces recherches pour trouver un mage assez fou furent vite abouties. Un mage elfe de sang répondant au nom de Vorlax avait crée un sort lui permettant d’ouvrir un vortex avec pour point d’entrées deux bagues, et puisant son énergie dans le rêve d’émeraude. Son prix était de 100 chevalières Solfurie, et de quelques tomes des arcanes. Le prêtre paya donc le prix.
Les préparatifs pour le passage furent faites dans le plus grand secret. Ni Ysera, ni Kelana ne se doutèrent de quoi que ce soit. Enfin, de terribles cauchemars hantèrent les deux femelles, sans qu’elles puissent en deviner l’origine.
Le jour J, Ysneyd convoqua tout le monde afin de leur présenter officiellement une grosse mangeuse, et une compagne de route rencontrée il y avait peu. Le buffet était servit, et de la viande sortie, prête à être grillée.
Il activa discrètement sa bague. La magie des arcanes joua son rôle, créant un vortex juste devant la cours.
Une Ombre en sortit doucement, un peu comme si elle hésitait.
Un quartier de viande, de la taille d’un avant bras tomba au sol. La dragonne verte se jeta dessus, comme affamée.
-Je reconnais bien la gourmande que tu es Zoya. Tu pourrais au moins saluer ceux venus t’accueillir.
La dragonne leva la tête, et vit l’assemblée présente. Elle inclina sa patte avant gauche, déploya ces ailes et baissa la tête. Tous crurent entendre « Honoré de vous rencontrer », bien que la bouche du dragon fusse encore pleine et mastiquant.
-Chers compagnons, je vous présente une alliée du vol vert. Il s’agit d’une bonne compagne de route, qui a décidé de m’aider un peu dans mes déplacements de vol en Outreterre.
Une voix le coupa
-Enfin, c’est mon cuisinier personnel. Et moins de temps il passe dans les transports, plus il en a pour s’occuper de ma cuisine.
Les deux acolytes commencèrent à rigoler, pendant les présentations.
Soudain une terrible douleur prit les elfes, et le prêtre. Il semblait qu’on leur arracha quelque chose. La douleur se fit pire quand la dragonne commença à révulsée. Un gnome, le démoniste, hurla au dragon de retourner chez lui et de sceller le tunnel. Tous ressentaient la douleur d’Elune. Le prêtre lui ressentait bien plus. Tous les dieux formant celui qu’il croyait être son premier dieu, celui aux milles voix, et donc représentant le bien. Kelana semblait lutter pour ne pas perdre sa forme elfique, elle la messagère d’Ysera.
Une dragonne surgit des nuages. Pilate concentrait toute la puissance des ombres afin de protéger Alexandra qui arrivait. D’un coup d’ailes, elle renvoya la dragonne d’Ysneyd dans le vortex, ainsi qu’en Outreterre.
-Maudit prêtre, coupe le lien qui maintient le vortex. Tu t’es fais dupe, cette création a pour but de détruire le bien.
Essayant malgré la douleur de retirer la bague, il n’arrivait à rien. La bague semblait lui pomper son énergie. Le bijou semblait vivant et conscient. Elle ne voulait pas s’enlever. Elle ne pouvait pas l’oublier un peu. Cela refermerait le vortex.
Mais oui ! Oublie ! C’est peut-être la solution.
Incantant malgré la douleur, il réussit à passer son sort. La bague tomba du doigt d’Ysneyd vu qu’il n’existait plus pour elle. Elle l’avait oubliée tout simplement.
Cela eu pour but de refermer le vortex. La douleur disparut pour tous à travers les mondes.
Une voie différente de celle d’Alexandra, la dragonne au service d’Ysera, sortit de sa bouche.
-Idiot de prêtre ! N’as-tu pas comprit qu’on se servait de toi pour détruire le bien. Triple abruti ! Tu as une mission à accomplir, et tu fais tout le contraire. Si tu veux vaincre le cauchemar, il te faudra te vaincre toi-même. Ton imbécillité est utilisé par tes ennemis pour détruire ce que tu tiens le plus. Dois je te rappeler Athalya, Crymson, ou bien Les départs de June et des autres. Même ceux partis ne reviennent pas. Pourquoi d’après toi. Seule Lïxia a eu pour l’instant la force de revenir, prenant son destin en main. Pour punition, retrouve cet elfe, et châtie le. Si tu peux en tirer des informations autres, je te conseille de les utiliser pour être moins idiot.
La dragonne repartie comme elle était arrivée, dans les nuages. Le prêtre, comme un abruti, décida de changer les attentions dirigé vers lui.
-Bon maintenant que vous connaissez ma nouvelle compagne de voyage, si nous mangions un peu.
Se servant une grande rasade, il vida sa chope d’une seule traite. Il ne s’attendait pas à des félicitations vu les catastrophes qu’il avait causées.