Le Paradis, Le Retour et le Renouveau

« C'est donc toi, Père...
- Ton Père? Tu ose nous rabaisser à son déshonneur...
- Ou ma Mère, voir tous ceux que j'ai croisé depuis mon amnésie... Tu n'es que le fruit de mon imagination... Crée de toutes pièces... Et qui prend vie dans ce temple.
- Pas seulement ici, je te rappelle ce qui c'est passé dans la prison de Hurlevent.
- Donc tu es une entité indépendante?
- Plus ou moins. J'ai besoin de mon Géniteur pour pouvoir exister, mais je suis quand même un être à part entière.
- Mais alors, quel est le but de ma venue dans ce temple.
- Aucun. »

Le druide se releva, le corps de sa défunte aimée dans les bras. Il s'approcha du trône, et s'y pencha pour y installer sa douce.

« Malheureux! Sais-tu au moins ce que tu t'apprêtais à faire? Celui qui s'assoie ici ce retrouve Maitre de ces Lieux! Et détient alors la puissance occulte du Maelström! »

Le druide, à ces mots, retenu le corps de ChasseFleur. Tout en la tenant dans ces bras, il s'assit en tailleur,et la déposa contre lui.

« Les Nagas ne le possède pas déjà, ce pouvoir? Et en quoi consiste-t-il?
-Le possesseur ne dépend pas du pouvoir, mais l'inverse. Il décuple ce que le roi a de plus encrer en lui. Il transforme le roi en un monstre capable de tout. Il pervertit, il rabaisse, il tue. Seul ceux qui peuvent maitriser cette malédiction en sortent vivant, mais pas indemne.
- Et je suis le...
- Seul à avoir décidé de venir ici, oui. Mais c'est ce défaut, cet altération qui nous a fait venir ici.
- Et mon père dans tout cela?
- Et bien?
- C'est lui que je chassais depuis ces dernières saisons.
- Tu nous trompais, tu nous chassais, tu nous cherchais. En mettant ce père en bouc-émissaire. Par vengeance pour ta mère, tu réfutais le sentiment d'avoir perdu celle qui t'aimais. D'abord ta mère, puis ta fiancée. Et cette apparition de ce père qui te hantait. Tous ces événements aurait fait perdre la raison à un simple d'esprit. Mais tu es au delà de tout les autres.
- Comment?
- Tu es un Bien-né. »

Cette réponse laissa le druide silencieux. De la lignée des protecteurs des Puits, comment a-t-il pu des rabaisser au rang de ceux qui ont abuser de la magie d'Azeroth. A partir de ce moments tout un tas de nouvelles question apparut pour notre Changeforme.

« Je vois que tu te sens perdu face à cette révélation. Toi qui t'es tant battu contre eux, et tu fais à présent parti d'eux. Mais tu peux y remédier. Sache qu'il se trouve au nord de ce globe un être désirable à tes yeux. Arthas relève son armée de chevaliers de la Mort, Et compte bien maudire le reste d'Azeroth. Là-bas ce trouve la source de tes problèmes, ici rodent les réponses à tes questions, Azeroth se trouve être ton terrain de jeu. Mais l'Outreterre t'attend avec impatience, pour admirer ton élévation au sciences druidiques, et à ta perversion décuplée.
- Pourquoi tu cherche tant à ce que je soit dévalorisé? Je me battrai contre cette malédiction, comme je me bats depuis le début.
- Tu mènera ton combat contre toi même. Sache que, malgré notre union, nous pouvons collaborer.
- Tu désire que je prenne le pouvoir, et m'ensorceler après?
- Je ne désire pas ta perte, car cela signerai la mienne. N'oublie pas, que je vis grâce à toi, et à ton esprit disloqué. De toi je n'ai gardé que le mauvais, le pire, l'obscure, mais aussi tout ton potentiel. Tu n'as qu'à dire une chose, tu n'as qu'a renier ta patrie, ta famille, ton allégeance. Tout ton passé. Et t'assoir sur ce trône.
-Mais si tu es une partie de mon esprit, comment est-il possible que tu sache tant de choses sur ce temple.
- Ton père te l'a crée, a partir de ton esprit. Il s'est sacrifié, pour que tu puisse déborder d'énergie, de mana, et de vie. En contrepartie, tu sera rongé de l'intérieur. Mais cela, c'est toi qui l'as choisi, bien avant cet événement. Tu n'as plus qu'à t'assoir sur ce trône. »

Un long silence suivit, accompagné de soupires, de larmes, et de doutes. Puis il reprit sa fiancée dans les bras, et commença à remonter le temple sans un mot, dans le noir le plus total.

« Mais que fais-tu! Redescend et assieds-toi! Tu ne peux pas refuser ton héritage!
- Qui a dit que je le refusais? Cette place est Spirituel, Seul un esprit peut rester, dit-il en souriant. Ta place est donc ici.
- Comment! Tu ose me sacrifier sur cet autel! Penses-tu que j'accepterai cet affront?
- Pourtant ceci serait la situation la plus favorable à nos projet, mon frère. »

Le druide attendit une réponse, Il n'y eu que le bruit de la bise du cercle de la Luxure. Puis un rire éclata dans tout le temple.

« Je pensais pas que tu serais aussi rapide. Tu as enfin trouvé la source de tous ces tourments. Tu as toujours eu plus de chance que moi. Ne serait-ce qu'à la naissance, ou j'ai du me sacrifier pour ta vie. Je me suis permis alors d'avoir une petite place chez toi. Mais comment...
- Dans ce cas, nous avons les mêmes intérêt, Jumeau, dit-il en interrompant ce dernier.
- Où veux-tu en venir, Druide! »

L'être de chair ne se préoccupait plus des paroles de l'être d'esprit. Il continuait de grimpé le rebord déjà descendu, jusqu'à atteindre le balcon le plus bas. Il déposa sa douce sur les coussins de tissus, s'approcha du rebord et se pencha vers le trône du temple.

« Si ce trône scelle le pouvoir de ce temple, je vais donc scellé ce trône. Comme cela, toute la mana chargé devra retourné à son créateur. Et son créateur, ...
- ...se trouve être nous! Et sais-tu ce qui adviendra de cet endroit et de nous deux?
- Non, justement, essayons pour voir, accompagnant les gestes à la parole.
- Bah, cela ne fera qu'agg.... »

Un bruit fracassant interrompit la phrase de la voie porteuse. Le trône vola en éclat, ne laissant place qu'a un amas de pierre recouvrant le large creux laissé par le feu d'étoiles.

« aggraver notre cas, tu sombrera, tu ne pourra mourir qu'après avoir succombé à ta propre folie, et cetera, et cetera... Enfin, cela ne sert plus à rien de te prévenir maintenant que tu l'as fait.
- Bah, explique moi ce qu'il pourrait m'arriver de ... » disait-il avant d'être interrompu par le bruit de maillon faiblissant face à un poids certain.

Le lustre du sommet du creux se laissa tanguer, et pendre quelques chaines, montrant son désaccord avec l'acte du druide.

« -... Pire. Le druide prit une forte inspiration et cria à travers la chambre. ALBIE! ON RENTRE CHEZ NOUS! »

Le chouettard enveloppa sa fiancée dans des draps trouvé sur le balcon, la prit dans ces bras, tandis que tout le décor autour de lui se distordait, suite à la destruction du coeur de cette illusion. Alors qu'il était prêt à revenir sur Azeroth, le murloc ne bougeait toujours pas, malgré la récupération de sa physionomie.

« ALBIE, A LA SOUPE!!! » dirent en choeur le druide et son jumeau, qui redonna vie à l'animal tombé.

« Un petit détail, avant que tu retournes sur tes terres, tu dois de toute façon traverser ce que l'on appelle le Gemoniæ. L'escalier des gémissements. Et tu en obtiendra le signe de ton passage dans le Maelström, dit le jumeau tandis que Hi-Herast-Har se trouva dans un Néant de couleur pourpre, Albie tout excité à ses cotés, et Fira-Deïray-Hae dans ces bras.
- Pourquoi « Tu »? Nous y allons ensemble, Frère. Tu sera mon fardeau, celui qui me pervertira pour aboutir à notre projet.
- Comment « Nous »? Tu ne peux pas m'infliger cela! Il t'est impossible de m'extirper de ce noyau de mana, de ce lieu qui est mien!! Tu n'as aucun moyen contre moi!
- Que tu penses... Tu m'as bien dit que ta vie dépendait de la mienne? Avec tout le respect que je te dois, ne penses-tu pas que cela serait une occasion de vivre enfin?
- Peuh, En serait-tu capable, juste pour me faire douter? Ou serait-ce qu'une menace en l'air...
- Ce n'est qu'une invitation à une renaissance. Deux esprit pour un seul corps, Deux potentiels, et un outil malléable. Ma vie et ton pouvoir seront nôtre. Tu n'as, de toute façon, plus le choix, Hi-Hzaset-Har, Celui-qui-me-partage »

Un peu plus de cinq moi après sa disparition, Azeroth récupéra enfin ce druide sur sa fraiche et noble terre. La marée, de par ses flots, laissait flotter près du rivage de l'île de l'écho, trois cadavres. Sur l'ile, déserte à son départ, une autre personne se trouva emprisonnée. Quatre lames rouillés la crucifiaient, depuis un certain moment. Elle tourna la tête vers les cadavres étalés sur la plage et grogna comme à son habituée. Le murloc écumait lentement sur le dos. La dépouille commençait à partir en lambeaux de tout son long. Le druide se réveilla, crachant du sang, les yeux immaculés du même liquide. Après cette légère toux, il soupira, et les larmes écarlates, avança à genoux, tâtant le terrain.

« Ce goût de fer, et ce noir omniprésent. Serons-nous devenu aveugles, Frère? Oui, ceci n'est que ce que nous avons mérité de ta discrète et efficace sortie. Par chance, mon emprisonnement dans ton corps nous à permis au moins une chose. Laquelle? De voir la présence de mana. Mais ton corps est encore réticent à cette manière de regarder le monde. Nous nous y habituerons à force, d'ailleurs regardons nos mains, elles sont d'un bleu cyan éclatant. Nous débordons d'énergie magique. Et regardons le cadavre de ta fiancée. Ou se trouve-t-elle? Bah, justement. Nous ne pouvons plus la distinguer puisqu'elle ne possède plus une lueur de vie. Et puisque nous resterons ainsi uni jusqu'à plus faim, discutons de comment... »

Ce monologue de fou résonna dans la tête de la jeune Elfe de sang, prise dans ce chevalet improvisé. Cette folie l'atteignit aussi puisqu'elle commença à réciter des paroles damnés typiques des démonistes, dans sa langue natale. C'est alors que le druide à deux esprits l'entendu, et attesta un corps de filaments couleur rubis, et quatre pilonnes d'étincelles rouges bordeaux. Il s'approcha de la personne en question et ne put distinguer le faciès de la demoiselle, qui de par sa voie cristalline l'interpella.

« Oh, bah tiens, un Elf de la nuit, qui se penche sur mon cas. Comme c'est mignon. Mais il est bien amoché, dites moi. Avec son air niais, il sait que je parle de lui. Mais il ne peut pas me comprendre cet espèce de...
- Bizarrement, nous te comprenons, Elfe pervertie. Pourtant cela ne nous choque pas plus qu'à toi, Et drôle de manière de se reposer, pourquoi t'être attaché à ces piques?
- Je t'en pose des questions! Et si tu comprends quand on te parles, retires moi ces lames. Et en vitesse je te prierai, parce qu'elle font mal.
- Dans ce cas tu attendras, nous nous devons de régler quelque chose d'une haute importance. »

Alors que le druide se dirigea difficilement vers le second cadavre, le murloc, à première vue mort, ne faisait que roupillé depuis un long moment. Le druide prit le cadavre, marmonna des anciens mots elfiques et se dirigea vers sa propre sépulture, qui n'avait pas changé d'état depuis son départ vers la Grande Mer. Il déposa la fiancée morte dans la fosse, la recouvrit des linges récupérés dans le temple, et reboucha le trou, continuant la prière. Il planta près de la tombe le bout de bois sculpté trouvé ici même quelques mois en arrière. Cette litanie réveilla Albie qui entre deux bâillement admira l'hommage rendu à l'ancienne Elf. Le druide sorti de la poche intérieur de sa veste le petit morceau de bois, un oiseau sculpté avec deux cavité au niveau des yeux, et le déposa sur le petit monticule de terre. Tandis que l'elfette de Quel'Thalas commençait à grogner d'impatience, le druide s'amusa à la faire languir.

« Alors, revenons en à toi. Comment te nommes-tu? Et Comment es-tu arrivé ici?
- Je t'ai demandé de venir retirer ces lames incommodantes. Qu'attends-tu donc?
- Si quelqu'un les a posé ici, c'est qu'il s'y trouve une bonne raison ma chère, dit il d'un sourire narquois.
- Cours, et pars de cette ile, si tu n'est présent que pour me flageller de tes pensées acides.
- Les réponses à nos questions corrosives ne saurait qu'apaiser les souffrances auxquelles tu t'abandonnes. Réponds nous, et si tu nous intéresses, nous saurons te donner ce que tu attends le plus.
- Et depuis quand la galanterie fait défaut chez un Elf? répondit-elle sur le même ton mesquin.
- Comment te nommes-tu?
- Hein?
- Comment te nommes-tu?
- Tu es bien têtu...
- Comment te nommes-tu?
- Toi, tu aurais besoin d'un bon coup de livre, tes neurones n'en demandent pas moins.
- Comment te nommes-tu?
- Tu es bloqué?
- Comment te nommes-tu?
- M'énerve, il m'énerve le druide.
- Comment te nommes-tu?
- Tu sais dire autre chose?
- Comment te nommes-tu?
- Tu risque de te recevoir quelque chose sur ta joue, attention.
- Comment te nommes-tu?
- ... Egominæ
- Comment te nommes-tu?
- Mais je viens de le dire!
- Comment te nommes-tu?
- En plus d'être aveugle, tu es sourd!
- Comment te nommes-tu?
- ...
- Comment te nommes-tu?
- Egominæ OmbreMorte, ancienne ViveFlamme, tué une première fois par l'enflure universel qui à déposé le fléau sur nos terres, commença-t-elle sur un ton peu sociable. Cela te convient! Tu as eu ce que tu voulais, alors détaches-moi.
- Les Gémonies... Tu serais donc l'épreuve que nous attendions. À moins que l'anagramme ne soit qu'un signe hasardeux. Voir une nouvelle recrue pour notre stratagème contre Arthas.
- Toi, simple druide, tu comptes te battre contre la Liche? Laisse-moi rire! Et puis arrêtes ton air hautin il ne te va pas du tout. Et puisque tu es présent, tu me les retires ces épées!
- Que tu es pressé. Patiente un peu, nous allons discuter longuement... »

La discussion continua, avec la même ambiance malsaine depuis le début. La démoniste jurait tant qu'elle pouvait de l'inutilité de son visiteur, le murloc s'éternisait à buller, et le druide rendait ses interrogations de plus en plus insistantes, jusqu'à ce que les deux parties comprirent qu'elle devaient s'allier malgré quelques zones d'ombres sur son allié et leurs objectifs personnels.

« Et crois-tu sérieusement qu'il prépare quelque chose? Il aurait frappé il y a fort longtemps, depuis les cataclysmes qui ont suivi.
- Pourquoi, nous saurons dire, mais sur d'un fait, c'est qu'il attend.
- Bon le fait que tu puisse me comprendre passe encore, vu ton petit séjour, le fait que tu désire te pervertir en utilisant la Liche et une chose. Mais moi. Qu'ai-je à faire dans ton histoire.
- Toi, tu nous suivra sur ce chemin. Pour ton bien.
- Et tu crois que je vais te suivre?
- Eginæ l'aurai fait.
- Quoi?
- Oui, Eginæ l'aurai fait. »

A ces mots, la démoniste ne dit plus mots. Elle serra son poing gauche et le remonta le long de la lame rouillé pour s'en dépêtré. A cette vision le druide sourit et ne bougea pas d'un poil, toujours assis en tailleur prés de sa future collaboratrice. Et d'un veste vif, s'empara de l'épée perforant sa main droite, dégageant cette main de son emprise, porta coup au visage de Hi-Herast-Har. Une gerbe de sang sorti de la bouche de ce dernier.

« Voilà qui te rendras bavard! déclara-t-elle en retirant les deux dernières épées retenant ses pieds, tandis que le druide se releva crachant sa langue dans une marre de sang. »

Le druide concentra dans sa main une forte lueur émeraude et la porta à la bouche, pour cautériser la fraiche plaie. Il ne mit pas longtemps à cicatriser la blessure, juste le temps de sauter sur la Démoniste. Le murloc, au début de l'incartade, s'était rué sur la tombe récupérer l'oisillon de bois, et le lança à son maitre. Il le rattrapa de sa main flamboyante et posa le tout sur le front de l'Elfette. De cet impact en sorti toute la mana accumulé dans ces deux êtres et l'objet enchanté. Soulevée par le Druide, comme écartelée, les contusions des deux Elfs se soignèrent d'elles-mêmes et un tourbillons de sable et d'eau commençait à s'élever autour d'eux.

« Qu'ose tu faire à mon hôte, Druide Pitoyable. clamait-elle d'une voix grave et forte différente de sa voix d'origine. Tu oserai te mettre en travers de ma route, Moi, Arthas, Roi des terres glacées du Nord!
- ...
- Et tu feins de m'entendre! Je ne permettrai à quiconque de causer un tel affront. »

A ces mots, le druide plongea le corps d'Egominæ dans le sable d'un geste brusque. Le cyclone s'arrêta, la main du changeforme ne brulait plus, et l'oisillon laissa une marque bien distincte sur le front et la pomme misent en contact. La balafre sur le visage du druide avait disparu.

« Comment! Comment tu as pu le faire disparaître? cria-t-elle en direction de l'ancien noyé.
- Comment quoi?
- Quel est cette voix?
- Quel voix?
- Bah, celle-ci.
- La Nôtre. »

Cette voix indiquée par la femme, ne sortait pas de la bouche de Hi-Herast-Har, fermée depuis l'arrêt du cyclone. Elle sortait de nul part, comme une voix céleste, ou magique. Alors que le druide, acquiesçait de la tête il reprit.

« Tu es étonné de cela? Pourtant Nous avons encore des choses à se dire... »

Et la longue discussion continua jusqu'au couché du soleil. Ils parlèrent de leur passé respectif, de leur épreuves passés. Elle, ancienne magicienne de feu, mariée à une Elémentaliste de glace, fut la seul rescapé du couple face au Fléau. Et à du laisser son deuil pour sa malédiction. Possédée par un sergent du Roi Liche. Recueilli par Lor'Themar Théron, et accueilli chez deux cousins de race, qui sont devenus sa seul famille depuis. Le druide, rattrapé par son passé et ces ancêtres, se trouvait maintenant déchu, en compagnie d'un murloc plus que doué. Chacun avait une épreuve à passé. Ce fut les Gémonies, l'escalier des gémissement, pour lui; Les feux de l'Oeil pour Elle. Ils discutèrent aussi de leur allégeance, ou plutôt de leur amitié, et de leur but. Atteindre Norfendre.

Le druide se devait de quitter les Siens, il n'était plus celui là, le Hi-Herast-Har des Ailes d'Ysera, de Lysaandre. Il voulait tirer un trait sur ce passé, ou il n'a pu apporter que questions et problèmes.
Ils s'en allèrent faire bagages de leur coté, et préparer leur envolée vers cette terre glacée et cet avenir plus que distordu.

Après une longue marche dans Kalimdor avec un aperçu psychédélique, de filament, d'étincelles et d'arcs électriques aux couleurs chromatiques, selon l'origine de la mana; le druide arriva enfin, avec grande difficulté, devant la porte du fameux sanctuaire. Il demanda à Albie si il était arrivé à la bonne porte, et l'animal sorti de la besace du druide de quoi écrire.

« Parle et je noterai.
- Albie?!
- Bah, quoi?
- Mais... Mais je comprends toutes tes paroles.
- Bah, oui, comme depuis le début.
- Euh, non justement. Je ne comprenais que par tes gestes et les onomatopées.
- Et bien? C'est un fait. Après ce que j'ai du faire pour ta pomme dans ce trou perdu, je mérite bien cela! s'exclamait-il dans un rire gras
- Mais ceci ne te dérange...
- Aux Nagas tes politesses, Alors, tu souhaitais leur dire quoi... »

La dictée fut brève, mais franche. Ces raisons fut loin d'être précise mais les mots employés en disaient long sur la motivation de quitter le groupe. Et puis revoir une famille qu'il avait déjà à moitié quitter. Il lui fallait finir ce qu'il avait commencer. Albie grimpa à la poignée et accrocha le morceau de papier. Les deux compères partirent guidées par la lueur de la Lune, laissant derrière eux une partie de leur vie. Une fois à une distance raisonnable, le druide fit signe au murloc de jeter un caillou à la porte, de manière à ce qu'il soit au courant de sa fuite. Parti dans l'ombre il en restait que Albie cherchant une pierre dans les hautes herbes de Feralas. Il cru en trouver un lorsqu'il saisit l'orteil d'un yéti endormi. Le petit lança un soupir, le grand un grognement, et la course poursuite prit place dans la Nuit de Féralas. L'animal dirigeait l'autre vers le sanctuaire, se disant qu'une bête comme cela ferait assez de boucan pour réveiller le Gérant de la Guilde. A dévaler la pente menant vers le lieu quitter précédemment, le murloc réfléchissait à une manière de se dépêtrer de cette situation .Une fois face à la porte, Albie prit un premier appui au sol, puis sur la porte pour sauter au dessus de l'humanoïde barbu, se vautrant ainsi sur le Seuil du Sanctuaire après avoir enfoncer à moitié la porte.

« Ceci est fait. Passons à la suite. » dit Albie en jetant un dernier regard sur le temple, puis remonta la pente retrouver son ami de toujours.

[hrp] Fin de l'acteI; et comme prévu, je me déguilde, pour peut être mieux revenir. Merci encore. [/hrp]