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 [Urandhal] Le journal d'un guerrier.

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Urandhal
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Urandhal


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MessageSujet: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeSam 13 Oct - 2:36

Ces derniers temps n'allaient pas très fort, Urandhal était sur la corde raide sentimentalement, il avait beaucoup apprécié Shiroten, la Draneneï toujours joviale et innocente avec qui il faisait les batailles, pourtant ses pensées retombaient inévitablement vers son premier amour, Celtane, partie pour les étoiles depuis déjà un mois.
Evidemment, Kelana protégeait farouchement sa petite Shiroten comme une maman, essayant de placer des barrières devant le guerrier, de plus en plus dissuasives, mais l'abandon n'y était pas encore; même s'il savait qu'elle était follement amoureuse du Draeneï dont elle lui parlé, un certain Likhor.

Entre temps, Celtane était revenu, cela lui avait fais plaisir, même s'il n'avait pas eu l'occasion de la voir en face, elle parlait du malaise de Nimajnëb, un ancien compagnon qu'il portait en estime, et proche de l'ex-couple bien que très distant. Urandhal voulait revoir son amour, mais il se contenta de demander de ses nouvelles, et de lui demander de rapporter celles de leur ami "Nim", il aurait tout le temps de revoir Celtane après.
Il relu ses dernières lettres avec délice, se remémorant des choses qu'il avait vécu, même s'il savait qu'il leur était impossible d'être de nouveau un couple, mais s'aimer encore... oui en tout cas pour lui c'était encore le cas.

Il avait bien senti n'être qu'un ami, une connaissance aux yeux de Shiroten, et s'y faisait difficilement, cèdant toujours à son sourrir, à son caractère enfantin; il n'avait pas vraiment eu l'occasion de la voir seule, et puis il repensait à revoir celle qu'il attendait avec impatience... ce soir peut-être serait elle là ?
Traverser les couloirs du Labyrinthe et les rebonds sous les coups des créatures ennemies n'était plus si difficile que cela, avec de l'entrain, malgré tout... et puis il y eu ce moment..."le" moment où sur le chemin du retour, il se passa une chose qui marqua le guerrier:

En face de l'Aldor, assis côté à côté et presque enlacés, Nimajnëb et Celtane étaient ensemble, elle lui caressait tendrement la joue avec le sourire, de la même manière qu'elle faisait avec Urandhal il y a longtemps, elle ne le condidérait plus comme un ami mais comme un amour, voletant autours comme un papillon autours d'une fleur.
Ce fut cet instant précis où tout s'effondra autours de lui, il n'entendait plus que le son le voix de la femme qu'il avait tant aimé glousser pour un autre, son coeur se serra et son esprit cherchait désespéremment une explication... une logique...

La scène l'écoeurait, il tira sur les rennes de son griffon, désorienté et étourdi, et n'arrêta le vol qu'une fois arrivé sur son lopin de terre - incapable de retourner au sanctuaire. Il tremblait, écumait, et la nuit ne fit que commencer, malgré la fatigue.
Tournant en rond, il était plus excité que les décharges de mana.

"Ce n'est pas possible... pas ça... pas avec lui... toutes ces promesses... tout ce temps... comment ai-je pu être aussi naïf ? Quel idiot je suis ! Ah elle est revenue des étoiles... mais pas pour moi ! En fin de compte... kelana avait raison ! Elle m'a fui... elle m'a nargué, en pleine place... avec lui.."

Frappant périodiquement sur son chêne, tendu à l'extrème, il continua à se lamenter toute la nuit, incapable de dormir. Il avait ressorti ses vielles lettre, pleurant encore et les déchirant et se défoulant dessus.

"Pourquoi ... pourquoi ! Ah tous ces mots... du vent ! Elle m'a eu, elle m'a déchiré, humilié, trahi, brisé ! Sa dernière lettre... vous serez toujours mon petit amour ? C'est aussi simple que cela: tu m'aimes mais tu donne tout aussi vite à un autre, comme si je l'existait plus ?"

Il tomba à genoux. "Oui, je voulais que tu refasse ta vie... mais... pas devant mon nez... pas avec lui... pas aussi vite... pourquoi veux-tu me faire souffrir ? Pourquoi..."

Au matin, la colère laissa la place au chagrin, un chagrin qui lui aspirait l'âme, le couvrait de désespoir, une idée prit presque toute sa place dans son esprit... le vide. Il était au-dessus du vide, et un seul pas pouvait lui faire arrêter net toutes ses souffrances... définitivement.

Il s'approcha du bord, doucement, les yeux dans le vague, et ne pris pas attention à regarder en bas, il ferma les yeux et se laissa bercer par le vent, il se senti chuter du haut de l'un de ces lopins de terres flottants loin au-dessus de Nagrand, mais il ne tomba pas. Le sourire de Shiroten lui revint soudain à s'esprit comme une idée salvatrice, infime, ridicule, mais elle était là, il soupira.

"Elle ne m'aime pas, mais... elle est tout ce qui me reste de positif ici. Elle ne me donne aucune chaleur, mais son sourire me donne la lumière. Elle ne me porte pas d'attention mais elle ne me trahira pas."

Hésitant à basculer dans le vide, il ne savait plus quoi penser.... son corps bascula finalement et rencontra le sol. Il s'était laissé tombé en arrière, et regardait le ciel, les étoiles commencaient à disparaitre et laissaient place aux vagues colorées du paysage de l'Outreterre.
Il allait continuer à vivre... ou plutôt à survivre, pour la seule chose qui le retenait en ce monde, et pour les promesses qu'il n'avaient pas encore tenues, même s'il serait d'une humeur execrable ces prochains jours.
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Celtane




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MessageSujet: Re: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeMar 16 Oct - 12:18

De quel droit ? Comment pouvait-il s’être permis de réagir ainsi ? L’accuser d’avoir menti !!! Lui interdire d’avoir une nouvelle vie ! Attendre d’elle qu’elle reste loin de lui tant qu’il n’aurait pas été capable d’intéresser une nouvelle femme ! Car c’était bien de cela dont il était question ! Si Shiroten, ou n’importe quelle autre, avait déjà répondu à ses avances, jamais il ne se serait préocupé d’elle, tout juste probablement aurait-t-il répondu à son courrier…

La première réaction de Celtane avait été de tout effaçer… tout. Mais cela avait été vécu, dit, écrit, envoyé. C’était fait. Il ne lui restait qu’à le supporter. Elle repartirait donc vers les étoiles, le plus loin possible. Quitterait cette guilde où il était. Ne reviendrait que de temps à autre, pour voir quelques véritables amis sur ces terres, mais hors de sa présence, ce qui allait considérablement entraver les rencontres, mais elle s’en arrangerait. Plus question, jamais, de même l’aperçevoir au détour d’une route. Le reste n’avait plus, mais alors plus aucune importance…
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Celtane




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MessageSujet: Re: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeMar 16 Oct - 12:20

Passés les premiers moments de colère, et même de fureur, Celtane était allée se promener à Nagrand, la seule région d’Outreterre qui lui faisait du bien .Sans doute parce que c’était la seule où elle avait très peu de souvenirs. Repartir vers les étoiles, alors ? Ce serait lui faire bien trop d’honneur, ou, comme dirait Kelana, « prendre ça trop à coeur ».
Non, toute cette histoire ne valait pas sa disparition définitive.Elle avait encore des paysages à apprécier, des rencontres à faire, des gens qu’elle connaissait à aimer et, qui sait, un tête à tête particulier à découvrir qui lui redonnerait de la joie. A cette idée elle sourit intérieurement, elle était vraiment incorrigible.
Sa décision était prise, elle ne retournerait pas définitivement dans les étoiles mais s’arrangerait pour ne plus jamais le voir, le rencontrer, lui parler. Elle allait se chercher une nouvelle famille, un nouveau port d’attache sur Azeroth, peut-être Hurlevent... Et puis tâcher d’en savoir plus sur ce que mijotaient pour elle Harman et ses amis, Naaru ou autres.
Mais auparavant, elle devait prévenir ses amis. Elle s’installa sur un petit coin d’herbe à l’écart de Telaar et prit donc deux feuilles de parchemin et les couvrit de sa petite écriture fine.



Citation :
Ma chère Muhra,

Je n’ai pas de secrets pour vous. Vous connaissez mon histoire et vous avez donc par où je suis passée. Après m’être éloignée pour l’aider à vivre, je croyais pouvoir revenir parmi vous mais il m’en a écartée, sans ménagement. Je vais donc rester à l’écart…de lui.
Aussi, je ne viendrai plus à l’auberge des griffons, n’écouterait plus le canal de l’auberge et ne participerait plus aux événements où il pourrait être présent. Je vais essayer de refaire ma vie sur Azeroth loin de lui, et donc loin de vous tous. Croyez que j’en suis désolée…
Mais je vous conserve mon amitié, à vous et tous les clients fidèles de l’auberge et, dans cette nouvelle quête d’amis qui va être mienne, je me permettrai de temps en temps de vous tenir au courant…. et vous raconterai mes découvertes.
De même, si vous aviez besoin d’un portail, ou de l’aide d’une mage pas très douée mais de cercle 65, surtout n’hésitez pas à me le faire savoir, je me rendrais disponible.
Je vous embrasse, ma chère Muhra, portez-vous bien, continuez de faire le bien autour de vous, vous êtes et resterez irremplaçable.
Votre amie, Celtane
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Celtane




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MessageSujet: Re: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeMar 16 Oct - 12:22

Citation :
Ma chère Kelana,

Je sais que je t’ai blessée, à plusieurs reprises, et j’en suis désolée, mais je vais le faire une dernière fois. Je ne reviendrai pas sur ma décision. Je ne veux pas le revoir, c’est définitif. J’ai dépassé le stade de la colère, puis celui du mépris et j’en suis à le trouver pitoyable. Autant m’en éloigner pour conserver intacts le peu de bons souvenirs qui me restent.
Je vais essayer de me trouver une nouvelle famille, qui me prendra telle que je suis, avec mes défauts et mes qualités, mais surtout sans tout ce maëlstrom de sentiments qui minent ma vie depuis des semaines. Je quitte l’auberge des griffons et ses amis, j’espère en trouver une autre, içi sur Outreterre, ou peut-être sur Azeroth, je vais voir.
Mais je reste auprès de toi en pensées. Je te suivrai partout où tu le souhaiteras, avec un réel plaisir, à condition qu’il ne soit pas là. Et dès que j’en saurai plus sur la mission que veut me confier Harman, comme promis, je te demanderai ton aide.
Je me doute de ta colère lorsque tu liras ces mots, et du sentiment de gâchis qui va exploser en toi. Je ne te demande pas le pardon, encore une fois, mais juste de la compréhension. Fais appel à ton ressenti de femme, Kelana, et tu comprendras alors ce qui m’anime… et dis toi aussi que j’ai peut-être le droit à un véritable nouveau départ.
Je t’embrasse tendrement, veille sur les tiens, nous nous reverrons très vite, je te le promets.
Ta tendre amie, Celtane.


Celtane leva les yeux et regarda les sabots-fourchus qui broutaient paisiblement. Elle ressentait enfin au fond d’elle une envie nouvelle de vivre, et c’était certainement ce qui pouvait lui arriver de mieux…
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Celtane




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MessageSujet: Re: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeMar 23 Oct - 15:15

Celtane n’en revenait pas d’avoir eu autant de plaisir à courir les couloirs du Labyrinthe des Ombres. Ce n’était pourtant pas un lieu où trouver plaisir et amusement. Et pourtant si ! Elle avait fêté son cercle 68 en compagnie d’Archibald, de Davven, d’Elodia et d’Ysneyd et en avait retiré beaucoup de joie et de bonne humeur.

En quelques jours, contre toute attente, la joie et le plaisir de vivre lui étaient doucement revenus, au contact de Nim, si différent depuis son séjour dans la grotte, d’Esmahen, encore un peu décalée des suites de son absence, de Kelana, toujours aussi présente et attentive, de Kulgar et sa gentillesse à toutes épreuves et d’autres qui avaient tous si agréablement accompagné son retour, la laissant reprendre ses marques sans la forçer, lui laissant le temps de retrouver le plaisir de la découverte, lui laissant ses silences aussi, parfois.

Puis un soir, elle avait senti qu’il était temps pour elle de renouer avec tous ses amis de l’auberge et elle s’était connecté au canal télépathique. Bien sûr, il était là, elle le savait mais était bien décidée à renouer. Il avait tenté une petite blague, elle avait rebondi, montrant ainsi l’air de rien qu’elle tendait de nouveau la main. Le soulagement d’Urandhal était si intense qu’elle n’avait pu manquer de le ressentir malgré la distance qui les séparait.

Aussi, lorsqu’un peu plus tard dans la soirée, Esmahen avait souhaité défendre le village de Halaa contre des membres de la Horde, Celtane avait appelé à l’aide sur ce même canal, se doutant qu’il viendrait les rejoindre. Les retrouvailles avaient été douces, apaisées, agréables. Il s’était excusé, elle avait redit son pardon, et il avait eu l’un de ces sourires radieux qu’elle aimait tant. Il l’avait complimenté sur sa robe, faisant référence à ce vieux pantalon qu’il n’aimait pas lui voir porter, sans craindre de parler du passé. Ils avaient ri de nouveau de bêtises sans importance, comme avant, soulagés d’avoir su dépasser leurs colères. Esmahen avait si peu senti l’intensité du moment qu’elle avait filé sur les Péninsules sans voir qu’ils restaient à parler à Telaar de quelque sombre histoire à laquelle elle se trouvait mêlée sans comprendre mais pour laquelle Urandhal l’assurait de sa protection.

Aujourd’hui elle se sentait merveilleusement bien, de nouveau en accord avec elle-même, enfin. Il y avait juste eu ce petit incident, la veille au soir avec la jeune Lyhane qu’elle avait sauvé in extrémis. Mais elle avait su la convaincre de prendre ce famaux portail pour les étoiles en attendant des jours meilleurs. Resterait juste à trouver ce fameux prêtre et lui confier les messages dont elle était porteuse, celui de Lyhane, bien sûr, mais aussi celui de Chercheur qui avait semblé plus préoccupé de cette histoire qu’il n’avait voulu le montrer…

Un jour ensoleillé se levait sur Shattrah et Celtane accueillit cette nouvelle journée en chantonnant. Dans quelques jours elle pourrait s’offrir un gryffon , il lui fallait trouver de quoi l’acquérir. Elle grimpa sur son tigre bleuté et décida d’aller sur Raz de Néant pour essayer de cueillir de la néantine… à 30 Pièces d’Or les dix, elle réussirait vite à gagner ce qui lui manquait.
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MessageSujet: Re: [Urandhal] Le journal d'un guerrier.   [Urandhal] Le journal d'un guerrier. Icon_minitimeJeu 25 Oct - 20:59

Quelle joie de se sentir enfin utile.
Je n'avais jamais ressenti ce sentiment avant... avant... avant je vivais, on m'avais appris la théorie, mais jamais la pratique.

La rencontre de Jolraël m'a fais beaucoup de bien. Je la revois régulièrement; elle est étrange, mais très gentille, et j'ai accepté de lui donner un cadeau très précieux, si précieux que sans même l'avoir eu en main elle en refusait la responsabilité. Du coup, j'ai encore plus envie de le lui faire, je sais que mon cadeau sera entre de bonnes mains.

Il avait la rencontre avec Flauris; une femme gentille au fond, qui s'attache vite, en fait. Je lui ai donné mes conseils, et le temps d'y réfléchir, mais elle est trop fière pour me remercie; quoiqu'elle m'a tout de même apellé à l'aide concernant son grand frère Andunedril.

Ah lui... quelqu'un de perdu. Il s'est perdu encore plus que moi, mais lui est allé vers l'ombre, je pense qu'il a besoin de points de repères dans ce nouveau monde qu'on lui propose. Il vascille encore, mais je pense qu'il commence lui aussi à s'attacher aux autres... son passé devait être spécial.

Kelana, la pauvre est innondée de responsabilitées, et à besoin de réconfort, et aussi de l'amour de sa Shiroten, cela se voit, son travail de mère lui tiens à coeur. Heureusement elle est heureuse et tiens le choc grâce à Flauris. Il faudrait qu'elle accepte la critique... elle commence, c'est déjà cela, elle commence à nous faire confiance.

Cedra, c'est une femme discrète, je n'ai pourtant jamais eu vraiment l'occasion de l'aider; j'ai pourtant senti qu'elle aimerais bien que je m'avance vers elle, mais je n'ose pas la déranger, et puis si vraiment elle a besoin de moi, elle sais où me trouver.

Khoril, un homme étrange, disons presque ténébreux. Il est sans cesse à maugréer sur la population, et son comportement m'a étonné... je ne le connait pas en fait, mais s'il a besoin d'aide, lui aussi je l'aiderais... tant qu'il ne s'agit pas de faire le mal.

Ysneyd... lui n'as pas besoin de mon aide. D'ailleurs tout le monde à besoin de lui, c'est quelqu'un de parole, de confiance et certainement le plus lucide d'entre tous; il est un peu pervers sur les bords, mais il est respectueux. Je l'apprécie beaucoup.

Celtane... celtane... ce nom... il est si loin et si proche à la fois. Je crois que mes sentiments ont changés, un peu. Je l'aime toujours mais plus avec le même regard, c'est mon premier amour, et catapulté dans ce monde comme je l'ai été, j'ai cru que c'était le seul, l'unique... mais je continue de l'apprécier comme une amie.

Shiroten... elle m'a touché droit au coeur, je ressent des choses fortes, et ce malgré son indifférence à mon égard. Un seul sourrir d'elle me rend la joie de vivre, et puis j'agis comme un idiot en sa présence. Jamais en colère, toujours raisonnable, généreuse... son âge n'a pas d'importance pour moi. Heureusement, elle a fais le geste vers moi, et j'ai compris qu'elle avait fermé son coeur pour ne pas souffrir, je la comprends. Elle me dit aussi qu'elle va revenir le coeur ouvert... cela m'éffrai... si jamais sa réponse n'était pas celle que j'attends, je serais condamné à rester son ami, un genre de petit chien fidèle et blessé...

Lyhane, c'est une femme très gentille, elle laisse ses sentiments ressortir trop facilement... enfin je ne la connaît pas assez non plus. Tout ce que je sais, c'est qu'elle a écrit gentilment à Celtane pour qu'elle me donne des nouvelles... et qu'elle a décidé de prendre la place de Celtane dans les étoiles.

Nimraëlle, une fille de genre vulgaire mais de bon fond. Je ressent qu'elle a gardé son âme pure, malgré ses extérieurs agressifs et provocateurs, elle est gentille et attentive, c'est d'ailleurs elle qui a réussi à convaincre les autres filles de se joindre aux bains...

Amarith, une jeune prêtresse qui a le goût d'apprendre, de vivre, et qui semble très jeune, je l'ai aidé à conquérir la place au coeur de son ordre, enfin je crois. Solya m'a révélée qu'Amarith m'aimait... mais mon avis c'est que la petite ne connait pas le monde qui l'entoure, et est tombée facilement sous l'imposance d'un guerrier venu à son secours. Je n'aimerais pas lui faire de peine... alors je continuerais à agir de manière neutre avec elle.

Kiina, c'est une Draeneï timide. Oh, c'est le moins que l'on puisse dire, et surtout elle est inconsciente. J'ai dû participer à sa libération des griffes de la Légion. Pourtant, elle est tellement gentille, elle est juste un peu inconsciente.

Solya, c'est une mage qui elle aussi a passé trop de temps dans la théorie, au coeur de ses livres. Elle le reconnaît elle-même d'ailleurs. Elle se dit liée à Shiroten pour des raisons qu'elle dit ne pas connaître, mais je crois que pour elle aussi, c'est sa raison de vivre dans ce monde, elle n'a pas encore trouvé de but... il lui en faudra un, mais je ne sais pas comment l'aider, elle est presque aussi bornée que Kelana... mais avec le temps qui sais.. ?

Chamica, c'est la plus timide et discrète de toutes les femmes du sanctuaire. Elle aussi connait de grandes qualités de coeur, bien que je n'ai pu la voir bien longtemps, je ne la connaît qu'à peine.
Je devrais peut-être passer un peu plus de temps avec elle, mais sa timidité m'agace, les longs silences et ses moments d'inactivité m'étonnent... la pauvre, ce n'es pas sa faute, si seulement elle pouvait mettre un peu plus de vie dans avec les autres, et se détacher de son commerce.

Autant de personnes que j'ai rencontré, finalement, je me sent mieux avec eux, j'ai moins l'impression de n'être qu'un point au milieu de nulle part, et Jolraël... Jol comme elle souhaite que je l'apelle, m'a donné un vrai but, celui de comprendre la disparition de mes parents, de les retrouver, et d'aller jusqu'au bout.

Je suis coincé ici au sanctuaire pour la promesse que j'ai faite à Shiroten, mais dès son retour... j'irais voir le dragon des grottes du temps, peut-être que Kelana pourra m'aider à l'approcher facilement.... oh non, avec les soucis qu'elle a, je préfères lui ôter ce soucis, je prend le risque d'y aller moi-même !

Ma petite Shiro... reviens vite... [se met à réfléchir sur le sens du mot "vite", en démarrant ue rélfexion phylosophique sur le temps]
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